mardi 31 août 2010

Faute avouée, faut t'désavouer

Le Grand Chef regarde, observe, juge et sourit. Du haut de son perchoir, il sait que l'Heure de Vérité est proche. Il sait qu'il ne pourra pas empêcher la fin de l'Empire, trop d'ennemis, partout autour de lui, et si peu de troupes encore vaillantes... Pourtant, que n'avait-il pas sacrifié, pour occuper la position qui était la sienne en cet instant! Tous ces efforts, toutes ces souffrances, ces désillusions... Instant de vie gâchés, moments de joie partagés.
Non, il ne partirait pas sans combattre. Il était peut-être en mauvaise posture, mais pas encore vaincu. Et il allait leur faire payer...



----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Qui livre un plus rude combat que celui qui s'efforce de se vaincre soi-même?


"La vérité, c'est comme le caca dans la culotte que tu essaies de cacher, on finit toujours par en sentir l'odeur. Alors après, en plus de l'humiliation, toi qui a juré, nié, en plus de ça, tu es puni. Et c'est bien fait!"

Ainsi parlait tata Danielle aux garnements de sa classe de maternelle, lors de ses "séances d'éducation à la propreté et à la vie en société".

Et si ce n'était la chronologie, elle aurait très bien pu parler ainsi à M. Woerth Éric, ministre, de cette façon .

"Vilain garçon, méchant!  Pas beau, pas bien! C'est pas bien, ça, hein, Éric, de mentir, tu le sais hein?"
le fondement de la démocratie:la justice pour tous
Et de lui tirer les oreilles de fort belle façon, et de lui coller deux-trois taloches au bon endroit (parfois sainement éducatives on vous dit, les taloches...mais puisqu'on vous le dit!!).
Et pis de le fiche au piquet. Double peine? Non, pas quand on maintient "qu'on n'a pas fait de bêtises", devant toute la classe, et que la maîtresse elle retrouve les boules puantes dans ton cartable, éric!
Et le lance-pierres? Et la bombe à eau? Et les croche-pieds à tes camarades? Ca n'était pas toi aussi, peut-être? ARRÊTE TOUT DE SUITE DE MENTIR AUX FRANÇAIS, C'EST PAS BIEN!

" Ahhh l'éducation, jvous jure, ça n'est pas de tout repos! Ahh ben nan ma bonne dame, pensez-vous! Pas avec des parents pareils, pardi... tenez! Prenez le père : je croyais que c'était quelqu'un de bien  au début, tout le monde le pensait dans le quartier. Faut dire, il promettait des choses, il faisait beaucoup de bruit : "je m'en vais vous nettoyer tout ça au karcher, zallez-voir!". Il avait l'air actif, forcément ça fait bonne impression : on y a tous cru! Du coup, pensez donc, quand tout le monde s'est rendu compte que tout ça n'était qu'une façade, qu'en fait il faisait l'exact contraire de ce qu'il disait, et que forcément le fiston il valait pas mieux, pensez, éduqué selon les mêmes faux principes... vlan! Trop tard, il avait mal tourné, on s'en était même pas rendu compte nous autres! Quand à sa mère, jvous en parle même pas! Si c'est pas  une honte, des parents pareils!
Alors sûr, l'père il a tenté le tout pour l'tout, il a défendu l'fiston, pensez-vous il a bien fallu, mais ça n'a servi à rien, plus personne n'était dupe, vous pensez...et j'vous raconte même pas le reste! Mais bon, c'est pas l'sujet hein..."

Nous connaissons moins Maman que Papa Woerth
Quoiqu'il en soit, apparemment rien n'y fait, tirage d'oreilles, engueulades, fessée, mise au piquet...qu'est-ce qu'il lui reste, à la maîtresse, pour lui faire entendre raison au petit éric, et qu'il rentre enfin dans le droit chemin pavé des Vertus Sacrées de l'Ecole Républicaine?
Quand tout paraît fichu, quand c'est désespéré, il y a deux façons de faire : ou bien vous déclarez le gamin foutu, perdu corps et biens, irrécupérable. Ou alors vous faites comme moi, vous vous dites :"tain! c'est pas possib', il doit y avoir moyen de le sauver, le minot!" Et vous creusez.

Et vous exhumez ce qui se fait de mieux en matière d'éducation, pardon d'Education : l'internat spécialisé. Ben oui!! pourquoi ne pas prendre les bonnes idées là où elles se trouvent? Du pragmatisme, que diable! de l'innovation, de l'audace! Eric, viens ici, et rentre là-dedans. Tu vas voir, c'est pour ton bien. Et arrête de chialer, c'est pas une douche glacée par-ci, un coup de fouet par là qui va te tuer, après ce que tu as fait... comprends bien, éricounet : c'est ou ça, ou la taule. Sans parler de la suppression des allocs à ta maman, tu voudrais pas ça aussi, non? Passque là, tu mets tout le monde, mais alors vraiment tout le monde dans la merd l'embarras, tu comprends?
 Tes petits camarades n'arrivent plus à travailler sereinement, tu perturbes de plus en plus la classe, et ce sont les résultats de tout le monde qui s'en ressentent...On s'était dit, bon, deux mois de vacances, et hop! ça ira mieux, tout ça sera oublié mais vois-tu les faits Français sont têtus...et toi aussi, tu continues!

Le silence est d'or..et tu as été trop gourmand!
Mettons-y un terme, Éric. Et vite.
Vite, avant que même Papa en ait marre, de toi. Ohhh si, ne dis pas non, ça s'est déjà vu! Tu crois quoi? Que tu es le premier qui fait ce genres de choses? Que tu es invincible, que Papa ne te lâchera jamais? C'est vrai qu'il t'aime encore, qu'il a de l'estime pour toi , même qu'il a besoin de toi mais tu sais : rien n'est éternel.
Surtout pas dans la cour des Grands, là où tu voulais jouer.
Là ou tu t'es cassé la figure. Garnement!

Qui sait, jusqu'ou serais-tu prêt à aller, si nous n'y mettions pas le holà?

samedi 28 août 2010

Doublement cocus...

Depuis mai 2007, nous sommes habitués aux potions amères.

Si vous êtes gôochisse convaincu -ou sympathisant, ce qui revient au même-, vous avez bu le calice jusqu'à la lie de ces trois dernières années. Mangé votre pain blanc, attaqué le noir et commencé les petits brun.

Si vous faites partie de ceux qui ont collaboré à la Grande Victoire de la Démocratie Française en 2007 (en votant pour Notre Bien-aimé Commander In Chief, par exemple), il y a aussi de grandes chances pour que vous ayez réalisé être comme cette bête à cornes qu'on a extirpée de son vert pâturage, un jour de méchoui, et qui se retrouve devant le type avec son gros couteau : ébahis et cocus.

La France en 2010 : pareil qu'en 2007, mais en mieux
Mais peut-être faites-vous partie de ces environ 25% restants de (bons) Français (de souche) qui, le sourire toujours collé à la face depuis mai 2007 justement, trouvent dans la célèbre maxime du philosophe Tzigano-Romanichel Gottfried Leibniz l'exacte illustration de ce qu'ils vivent : "Tout est pour le mieux, dans le meilleur des mondes possibles". Et que vous ne voyiez absolument, mais alors absolument pas le pourquoi de toute cette agitation autour de Notre Grand Leader, Timonier de la Nation Retrouvée, et de son Fidèle Gouvernement des Lumières du XXIème siècle, appelé à rayonner dans toute l'Europe, le monde et pis pourquoi pas, si les astres sont propices, dans les autres systèmes solaires.

Dans ce véritable Panthéon des temps modernes, il y en a une qui sort particulièrement du lot.
Anciennement VRP pardon "déléguée médicale" pour un tout-pitit-mignon laboratoire pharmaceutique particulièrement altruiste (en gros le laboratoire ICIPharma, appartenant aujourd'hui à Astrazeneca, vous savez une de ces 39 entreprises pharmaceutiques particulièrement généreuses ayant attaqué l'Afrique du Sud pour y interdire les médicaments antiSida génériques.. instruisez-vous un peu que diable!) donc cette ancienne déléguée aux pauvres et nécessiteux est devenue l'Infirmière en Chef de notre beau pays.
Et, en tant que telle, elle a eu à cœur de s'occuper de la santé de nous, les Bons Français (de souche).

et si Roselyne avait bossé  chez Rhône-Poulenc?..
Donc icelle, le cœur sur la main -et sa grassouillette main sur le portefeuille des Français- ne voulait pas mais alors pas du tout que la vilaine "griiipA hacheuHaineuhHun" elle nous infecte tous nous, bons petits Français. Elle a donc  acheté à ses anciens copains plein de boooons vaccins qui étaient censés nous protéger de ce terrrrriiiiible fléau, qu'elle disait. A l'époque, elle voulait tellement bien faire que même les Roms eurent droit au vaccin, rendez-vous compte! TOUS LES FRANÇAIS, on vous dit.

A sa décharge, il est vrai que toutes les prévisions étaient alarmistes : on a recensé 10 000 morts (dont 295 en France) sur 25 millions de cas confirmés dans le monde entier!
Soit une mortalité extravagante de 0,4 pour mille ce qui, chiffres abscons mis à part, voulait dire que cette grippe était moins dangereuse que ses consœurs saisonnières, vous savez celles qui reviennent chaque année dépeupler les maisons de retraite... Mais que viens-je de dire là? Je crois avoir soulevé le pot aux roses : n'y aurait-il pas eu, dans cette frénésie de vaccination tous azimuts de la part de la Rose Lyne, une volonté de sauvegarder avant tout le traditionnel vivier électoral UMP? A creuser...

Le rêve de Roselyne : un vaccin anti sens critique
Mais revenons à nos curetons : la campagne de vaccination a donc démarré, enfin c'est ce que Rosebine et ses petits copains pharmacos espéraient, et a lamentablement calé en bas de la pente. Car voyez-vous(au cas où vous ne l'auriez pas remarqué en lisant ce blog, par exemple), les Français ne sont jamais contents. Ils ont donc grogné, protesté, traîné des pieds, comme d'hab, quoi. Et c'est là qu'il y a une énième erreur de ce gouvernement : pourquoi ne pas avoir rendu cette vaccination obligatoire? Mais passque le vaccin il était pas sûr sûr à 100% on vous dit, même que certains professionnels de la santé ont agi en "enfants gâtés", dixit Rosemine, et déconseillé à leurs patients de se faire trouer la peau pour quedalle!
 Résultat : en France, moins de 9 % de la population vaccinée, un échec retentissant pour la santé publique, un désaveu pour Rosefine (qui reste toujours en poste), pour le gouvernement (idem), mais des labos qui organisent un apéro facebook géant pour fêter l'explosion de leur chiffrre d'affaires en 2009 (car ce ne sont pas les promesses de Rosebabine d'annuler les commandes qui vont leur faire lâcher le morceau, les Français paieront la note d'une façon ou d'une autre, point.)

Roselyne tu es une actrice formidable, tu devrais te reconvertir
Tout ce beau résumé pour quoi m'objecterez-vous (et vous avez raison) ? Mais rendez vous à l'évidence : aujourd'hui, tout est fini, ce mauvais scénario est, comme Renato avec Albin "Zaza" Napoli, derrière nous (et c'est tant mieux!) En effet, il vaut mieux ça que d'avoir eu une vraie pandémie sur le dos non? (celle-là c'est Rosepoupine qui me l'a soufflée) Même si tout ceci nous laisse un goût amer dans la bouche, pour d'évidentes raisons qui ont été démontrées depuis (mais il commence à nous gonfler avec ses liens lui!! je sais je sais, mais c'est trèèès intéressant), tant mieux le cauchemar est derrière nous !

Eh ben non : car si, comme moi, vous cherchez toujours le copeau dans l'œil du voisin, plutôt que la bûche dans le votre (hum), vous n'êtes pas satisfait. Et quand vous voyez que des cas de narcolepsie surviennent en assez suffisamment grand nombre chez des vaccinés pour, éventuellement, commencer à en inquiéter certains vous vous dites, ben là, ouais, ça n'est pas fini. Même si vous avez refusé de vous faire vacciner (ce qui est mon cas). Même si vous avez déconseillé à tous vos proches itou de le faire (re-mon cas).

Car il y a autour de vous des gens qui ont eu la trouille, et qui y sont allés. Cette bonne vielle trouille, beaucoup plus contagieuse que n'importe quelle grippe.Voilà un virus contre lequel aucun labo ne fournira jamais de vaccin!
Au contraire : si seulement ils pouvaient nous la refiler à tous! Vachement résistant en plus, ce virus : vous pouvez l'avoir, avoir une rémission, puis le ré-attraper, et re-guérir, ad nauseam... et c'est ce qui arrive maintenant, à tous ces cocus de la vaccination ; qu'ils ne le prennent pas mal, si certains me lisent, mais c'est bien ce qu'ils sont  à nouveau : des patients qui rechutent, nouvel accès de trouille prévu pour très bientôt! Même s'ils n'en ressentent pas encore tous les symptômes, le virus s'est réactivé dans les cerveaux, où est en passe de le faire. Trouille à l'automne/hiver 2009, pour cause de grippe. Trouille a l'automne/hiver 2010, pour cause de possibles effets secondaires... Pour peu que parmi certains, il y en ait qui aient voté UMP, cerise sur le gâteau...

Dis Roseruine, s'il-te-plaît, tu nous proposes un vaccin?

jeudi 26 août 2010

L'astre du désastre

Avoir du talent ne suffit pas. Le pouvoir non plus.
Être adulé, c'est sympa, parfois. Mais...

Non, le vrai moteur de ma vie, ce qui me maintient, qui me fait me lever (très tôt) chaque matin, qui me permet de continuer dans un monde où la compassion se meurt, où chacun doit penser d'abord à soi sous peine de disparaître, mon vrai carburant, c'est la crainte.

Celle du sous-fifre qui, me voyant franchir la porte lambrissée du château (de MON château), frémit imperceptiblement et accélère.
Petit personnel?  Non : petit chef.
Cette lueur dans le regard du petit personnel chaque matinée, quand ils apprennent la nouvelle : je suis là.

Il est arrivé.

Alors je recharge mes batteries. Pas tout à fait réveillé, mauvaise nuit, fatigue et sommeil. Cauchemars. Cafard.
Lassitude? Non, juste un coup de calcaire, une baisse de tonus, rien que la remise dans le bain ne parvienne à effacer, une fois de plus.

Mon leitmotiv? vite.
Le mot magique, la litanie, ma liturgie? allez allez.

"Bonjour Monsieur le Pré"- je la coupe, ravi de la perche " Oui oui, 'jour-vite, Catherine, vous me faites parvenir ce rapport sur mon bureau. Allez, allez, ça ne doit pas traîner, ça traîne là, réveillez vous!"

La crainte dans ses yeux, dans sa démarche qui perceptiblement s'accélère-à chaque fois.
J'aime bien voir ça : ça me recharge aussi vite que ça l'épuise; une espèce de vase communicant? Un transfert d'énergie? Oui, mais pas que.
Un échange.Non, plutôt un Don. Et ici, on l'applique à l'échelle d'un pays tout entier.

Moi et Carla, du temps de notre jeunesse
Ici, tout est plus grand. De cette grandeur qui m'a toujours fait défaut. De ce défaut dont j'ai toujours souffert, en silence.Souffrance que je veux vous faire partager, et si d'aventure, vous n'en voulez pas, je vous la ferai payer. Non mais faut pas déconner non plus! Nanisme ne veut pas dire faiblesse...

Mais être silencieux ne veut pas dire être invisible.

 Dans mon cas, cette souffrance est même explosive : comme la supernova qui met le bordel le plus inimaginable dans tout un coin de la galaxie, lorsqu'elle se décide à exploser. Sans un bruit dans l'immensité de l'espace.
Ma politique? tout faire péter..on reconstruira bien après!

Question : une étoile en train de s'effondrer sur elle-même est-elle utile à l'univers? Quand le néant arrive, décide-t-elle de tout faire péter pour se venger de son sort? Du genre, "je vous ai tout donné, donc je reprends tout"?
En fait, on s'en tape : car s'en soucie-t-elle? En a-t-elle même conscience? Les dégâts sont ici et maintenant, plus tard c'est trop tard! On verra bien...

Autre question : Lorsqu'elle brille, qu'elle est au centre de son système solaire, jeune et au faîte de sa puissance, l'étoile est-elle heureuse?
Avoir tous les regards braqués sur soi. Être adulé comme jamais ni personne d'autre. Dispenser la Lumière au milieu des Ténèbres. Être à l'origine de tout, du moins dans ce coin de la galaxie : qui ne serait pas tenté? Qui garderait la tête froide?
Alors bien sûr, être le Soleil ne suffit pas : parfois, j'ai aussi mes sautes d'humeur, mes "éruptions" quoi. Tout le monde les craint, mais personne n'est parfait. Et puis ne vous inquiétez pas, je maîtrise.
Il me reste encore beaucoup de gaz dans l'ionosphère, je ne m'éteindrai pas de sitôt croyez-moi!

Cette lavette ne m'arrive pas à la cheville, question rapidité
C'est pourtant vrai que la baisse de régime est plus importante, parfois. Et les nouvelles vont vite, dans ce coin de l'univers. Mais je suis plus rapide qu'eux, j'ai un train d'avance.

Ils sont tous à l'affût. Ils savent que ça ne va plus, depuis un petit moment déjà. Ils me guettent au tournant, prêts à bondir! Mais ils ne m'auront pas si facilement : ils ont oublié ce que je peux faire.

Je n'ai pas dit mon dernier mot! Je continuerai à briller, dussè-je brûler plus vite que prévu, rien à fiche. Mes radiations vous font mal? Et alors? Qui a dit que tout ceci serait indolore?


Il faut souffrir pour être beau.
Vous allez tous en chier.

samedi 21 août 2010

La rigueur avec les dents

La France est comme une balance devenue folle, dont les aiguilles tournent en tous sens, et ne s'arrêtent plus que sur la Zone Rouge, voire Rouge Foncé. Alerte à tous les niveaux. Panique. Fébrilité. Passéisme. Fatalisme.

Mais que vois-je? Qu'entends-je? Qu'ouïs-je!!

Il suffit de m'absenter quelques jours pour aller canoter dans les plus belles calanques du monde pour que ce cher Gouvernement Adoré remette ça: après les Roms, la hausse de l'électricité, après la leçon faite à l'europe à propos du Pakistan, on passe  à...la hausse, ou pas, de la TVA/CSG/impôts.

Un espèce de ballet improbable, une hésitation comme jamais le pays n'en avait connu. Un peu comme ce jeune premier, que la puberté démange, face à son premier slow. J'y vais, ou pas?

Cette hésitation peut nous mener dangereusement loin, en temps de crise il faut savoir décider juste, vite et bien. Comment  redresser la barre avant qu'il ne soit trop tard?
On en rêve tous : notre main sur sa gueule
Il est vrai que la situation du pays est catastrophique, vu les vacances de merde qu'est obligé de se taper notre paysan président à Brégançon au Cap Nègre. Même plus de palace 6 étoiles à se mettre sous la dent, quel scandale! Tout ça à cause d'une pseudo-crise, et d'un pseudo-énervement possible de la populace si, d'aventure, le vacancier numéro 1 du pays se payait de vraies vacances, en période de vacances officielles, justement...

Justement, pendant que le vacancier number one de l'Etat se dore la (pitite) pilule, ses spin doctors ne chôment pas. Et réfléchissent aux moyens de tondre un peu plus le mouton sans lui entamer la couenne, tout en lui faisant croire qu'il lui reste encore beaucoup de laine sur le dos. Mais l'hiver approche, et le fin duvet résiduel sur nos pauvres carcasses suffira-t-il à nous protéger de ses frimas?.. Question : un mouton peut-il se rebeller?

Les vacances de criise que je suis obligé de me taper
Xavier Bertrand tente d'y répondre : au lieu d'aller à la pêche en pleine mer(comme votre humble serviteur cette semaine), il lance plutôt un énième hameçon dans les médias : comment tâter le terrain, à quinze jours de la rentrée, alors que les veaux sont en train de se faire à l'idée qu'il va falloir repartir vêler, que les listes de fournitures scolaires vont réapparaître dans les allées sur bondées des supermarchés? Que ça va encore être le bordel sur les routes, que la valse des mauvaises nouvelles de septembre va reprendre, vous savez cette mascarade traditionnelle? Impôts locaux, fonciers, EDF, assurances, mutuelles, TVA, impôts sur le revenu, etc (cherchez l'intrus : non la CSG ne s'y trouve pas!)..

Et la canne du soldat Bertrand va-t-elle "piter", comme on dit par chez nous? Est-ce que ça va mordre, gueuler quoi, ou bien mollement protester, un ptit gnagna par-ci dans tel torchon gôôôchisse, ou un ptit caca nerveux par-là dans telle feuille de chou publiée par quelques arriérés post-maoïstes aux cheveux longs et crasseux, abrutis par la marijuana et les idées guévaristes? La réponse nous la connaissons tous, chers amis, mais pas lui. Le propre de l'homo politicus en temps de crise, c'est de douter.
Et il se tâte, le Bertrand! Du coup rien de tel que de tester "l'opinion" en balançant sa binette indignée en une de la Pravda , et, au passage pourquoi ne pas, une fois de plus, tâcler ces lopettes du PS? Ca ne mange pas de pain (même pas de la brioche).

Mais le problème est que cela va -une nouvelle fois- ne pas fonctionner.
Bertrandounet se plante encore! Tant d'inefficacité me laisse pantois! Faut-il vraiment que je me charge de tout dans ce pays?

Ceux qui suivent ce blog et ses illustres réflexions auront remarqué qu'il est nécessaire que la France entre dans une vraie politique de rigueur. Je ne peux me satisfaire de simples aménagements pour la forme. Tout comme les agences de notation : le message est très clair, le gouvernement a intérêt à jouer franc-jeu désormais, finis les doubles discours! Il nous faut de la rigueur, de la vraie! Pas des mesures de pacotille, mais du lourd.

C'est pourquoi je me propose d'aider à nouveau nos chers décideurs, et de leur soumettre publiquement, par l'entremise de ce modeste blog, mes propositions pour assainir les finances publiques du pays.

Avec de telles mesures, nul doute que la France reprendra sa place dans le monde, que la croissance atteindra les cimes de l'Himalaya qu'elle n'aurait jamais dû quitter, et que le nabot pourra à nouveau prendre de vraies vacances, au lieu d'aller se faire ch**r à déboucher les égouts du Cap Nègre chaque été. Marre de devoir faire illusion!

Ca sera douloureux pour TOUS les Français, sans exception
-TVA : passage de 19,6 à 25% . Gain estimé : 36 milliards d'euro. Envolé le trou de la sécu! Et on a de la marge!

-impôts sur le revenu : taux d'imposition unique pour tous : 25 %. Gain estimé : plusieurs dizaines de milliards là aussi, à chiffrer précisément dès que la Bettencourt, le Johnny et le Douillet seront revenus au bercail...fiscal, œuf corse.

Ne serait-ce que pour revoir ce si beau sourire
-TIPP : passage de 4,5 à 10% . Certes le prix de l'essence va un peu augmenter mais bon...Deux effets positifs: un gain d'environ 16 milliards d'euro, et de surcroît une vraie réduction de la consommation, donc des gaz à effet de serre, la majorité des gens préfèreront sûrement ne plus se déplacer plutôt que de polluer à ce prix... Bonus : les promesses du Grenelle de l'environnement serait ainsi honorées! Elle est pas belle la vie?

Pour la gégène du comissariat,le tarif restera inchangé
-Eléctricité+gaz: augmentation significative de 20%. Il est en effet inadmissible que la dernière hausse soit d'un montant si ridicule que l'impact en restera, je cite la cruche  Ministre Lagarde " inférieur à 4 Euros par mois pour 90% des foyers". Du nerf, de la volonté, que diable! A quoi peut bien servir une hausse si elle est indolore? Il faut que ça aie du sens!

Là où même Lui a échoué, JE réussirai
-Suppression des CAF et des diverses allocations qu'elles servent, lesdites allocs n'étant selon moi, que des perfusions destinées à maintenir en vie une bande de toxicos en phase terminale. Ces populations d'assistés n'attendent souvent que la fin du mois, et le dernier virement de la CAF, pour aller se payer leur "dose": le dernier paquet de pâtes à la mode de chez Lidl, voire la dernière bouteille de Valstar parue chez Franprix. Il est temps que cela cesse! Parallèlement, réaffectation des sommes ainsi recouvrées au budget de l'armée, de la police et de la Légion Étrangère. Nous en aurons bien besoin pour mater la rébellion qui ne manquera pas d'éclater dans ces zones de non-droit.... et la boucle sera bouclée!


On le voit, il n'y a que ce gouvernement pour avoir peur des effets de la vraie rigueur, celle dont le pays a pourtant tellement besoin. Il suffit d'avoir le courage de ses convictions : on dirait qu'il n'y a que nous qui remarquons pour qui roulent Sarko et ses boys! Il faudrait qu'ils assument un peu, quoi! Je ne comprends vraiment pas où est le problème. Gouverner un pays, c'est comme équilibrer les plateaux d'une balance géante : il suffit de mettre les bon poids aux bons endroits, et le tout s'équilibre. Un enfant de cinq ans pourrait le faire, pourquoi pas nous?

mardi 17 août 2010

Le Saigneur des Agneaux

Prologue-
Il suffirait d'un signe, d'un seul, comme le marmonnait si bien le chanteur d'origine immigrée Goldman.
Et le Peuple de fRance se lèverait enfin, et se prendrait par la main.
Au lieu de ça, il se contente de suivre le nain. Triste époque...
----------
L'histoire que je vais te narrer, cher lecteur, se passe en des temps reculés, à une époque où même la notion de temps ne voulait rien dire.

En ces temps-là, l'Humanité se divisait en 3 races, 3 castes qui se faisaient la guerre depuis une éternité, pour des raisons elles-mêmes oubliées. Une guerre impitoyable.

Il y avait les Supérieurs, ceux qui étaient au sommet. Nous savons très peu de choses sur ces êtres. Cette caste était la plus secrète. Le pouvoir, la richesse, l'abondance étaient pour eux. Ils ne manquaient de rien, et avaient la main sur tout. Entre eux, ils s'appelaient "solidaires"; nul besoin d'appel à l'aide, quand une difficulté survenait pour un membre de la caste, la réponse était instantanée.
Une des rares images encore existantes d'un Supérieur
-"Prends, nous te donnons, car tu as besoin. Nous savons que tu ferais pareil pour nous, si nous étions à ta place."
Et la caste des Supérieurs se maintenait, contre vents et marées. Car cette caste était celle qui comptait le moins de membres, la plus petite en taille, et cependant la plus importante en richesses détenues.

Et malgré cela, il lui aurait été inconcevable de partager ces richesses avec les autres classes. Car c'était la possession de ces richesses, mais aussi leur gestion, qui étaient l'essence même de l'existence de cette classe. Ce point éclairci, à quoi pouvaient-ils bien occuper leurs journées me direz-vous? Là, il y a autant d'avis que d'archéologues vous répondrai-je; pour ma part, je pense qu'ils devaient se battre au quotidien, pour conserver leur place. Et que cela devait être extrêmement difficile, l'existence de ces Supérieurs ne devait pas être une partie de plaisir!

Les volontaires pour en faire partie étaient nombreux, souvent recalés
En cela elle était aidée par la seconde caste, la caste des Soldats. Par soldats, il fallait entendre "ceux qui défendent et protègent les Supérieurs". Cette protection pouvait être physique (les soldats de police), auquel cas elle était un moyen de subsistance. Il leur était demandé de ne surtout pas réfléchir, mais d'agir. Cela peut vous sembler inconcevable, cher lecteur, mais c'est réellement ce qui leur était demandé! Et ils exécutaient cette mission sans états d'âme. En contrepartie, ils recevaient les moyens de subsister, ni plus ni moins, mais leur Quotient Intellectuel étant assez basique (les études du généticien Enrik Zemmour l'ont démontré), ils s'en contentaient  grâce au curieux concept de devoir, encore mal compris à ce jour.

Certains trolls offraient même des présents à leurs Maîtres!
La protection pouvait être aussi d'ordre mental, psychologique. Sur le terrain des idées. Les soldats qui remplissaient ce rôle étaient les plus dévoués, ils n'avaient en effet besoin d'aucune rétribution, ils faisaient cela par idéologie. Leur seul bonheur? Savoir que ceux qu'ils défendaient se maintenaient aux manettes, et que leurs idées triomphaient. Cela leur suffisait, un terme leur était spécialement réservé d'ailleurs: bénévoles. Entre eux, ils s'appelaient aussi trolls. Je vous jure que je ne raconte pas de sornettes, mais vous devez me croire sur parole. Dans notre époque où tout est monnayable, où le moindre service n'est plus gratuit (que veut dire ce mot aujourd'hui? à part pour une pseudo-promotion de paquet de lessive, je ne vois pas !), l'on a du mal à imaginer pareille chose, et pourtant c'est vrai : en ces temps reculés, des individus avaient à cœur de défendre ceux qui profitaient de la situation, sur leur dos. Mieux, ils les défendaient bec et ongles, et gratuitement.

Malheureusement je n'ai aucune preuve de ce que j'avance : tous les détails historiques sont perdus depuis belle lurette. Ne reste que ma bonne foi, dont je sais qu'elle ne peut faire que rempart, mes Chers Frères, en ces temps plus que troublés. Des temps de doute, d'incertitude. C'est pourquoi vous devez croire ce que je vous raconte : le chemin suivi par le passé est la plus sûre lumière au cœur des ténèbres du présent (ne cherchez pas, ça vient de moi Moi).

Et vous n'avez encore rien vu...souvenez-vous, je vous parlais de 3 castes, il en manque donc...une (merci à ceux qui suivent).

Et pas n'importe laquelle : la plus importante, à tous points de vue. La plus importante en taille, tout d'abord. Elle comptait la majorité des individus (plusieurs millions, voire même milliers de millions. Vous verrez l'importance toute particulière que revêt cette donnée numérique un peu plus loin.). Cette caste se distinguait par un autre aspect tout aussi étonnant : comparativement, elle possédait moins que la caste des Supérieurs, alors que c'était elle qui produisait la majorité des biens...oui vous avez bien lu!

Certaines parts ne sont pas visibles à l'image...
En volume, les richesses qu'elle se partageait étaient ridicules. Un terme étrange nous est parvenu du fond de cet âge de ténèbres : ils appelaient ce restant les miettes. Quoi qu'aie jamais signifié cette étrange expression, ils se "partageaient les miettes", comme nous avons pu le relever sur de nombreuses inscriptions cunéiformes de l'époque (les opinions divergent sur la nature de ces "miettes", pour cela il vaut mieux se reporter à la Grande Encyclopédie en ligne, vous y trouverez plus d'informations approuvées par les Instances au sujet de ces conjectures.).

Le plus étrange dans tout cela -et qui est un vrai sujet de débat parmi les archéologues- est que cette troisième caste (qui s'appelait  "la masse", mais était aussi surnommée "le troupeau", ou se désignait elle-même à certaines occasions comme "les moutons", encore une expression sujette à conjectures...) aurait eu la force du nombre, et les motivations pour renverser cet ordre établi. A cette époque en effet, régnait une hiérarchie qui faisait que la majorité travaillait, souffrait et se plaignait, mais n'agissait pas. Ou si peu, que de toutes façons ces efforts étaient carrément inutiles (voire paraîtraient  contreproductifs de nos jours, comme la thèse du politologue John Magloire semble si bien le démontrer dans son ouvrage  "Essai sur la Sodomie de mucidés dans la période pré-glaciaire et conséquences sur la détermination du sexe des abeilles", paru aux éditions Sarkochy,an 4852, tous droits réservés)
Cérémonie reproductive? attroupement religieux? début de révolte chez la 3eme caste? Les avis restent partagés et le mystère demeure entier-(gravure d'époque retrouvée sur les murs de ce qui semblait être une fosse d'aisances.)

Cérémonie de Maintien en Place
A ce stade, l'on peut s'interroger sur le pourquoi de cette absence de réaction, face à cette forme d'injustice extrême. Beaucoup s'y sont essayés (voir notamment les remarquables travaux du sociologue Fred-Eric Lefaible, ou ceux de la philosophe Marine LePeign), mais des doutes subsistent. S'agissait-il d'une remarquable manipulation de la caste des Supérieurs pour maintenir le statu quo? Ou d'un abandon progressif de toute forme de combativité chez les membres de la 3eme caste? Il faut dire que celle-ci était très bien divertie d'un côté , avec moult distractions fort élaborées, moults sujets de détournement de l'attention d'un côté, et bien maintenue en place de l'autre, avec, au besoin, l'aide fort appréciée et toujours très efficace de la seconde caste.

Ajoutez à cela un raffinement extrême dans l'individualisation de cette société (ce terme désignant le fait, pour un Être Humain de l'époque, de se comporter comme si il était seul au monde, de ne penser qu'à lui et à son cercle familial proche...je vois déjà vos mines effarées: et la Ruche-société ? Et la SarkoReine? Quelle époque de barbares, non? Heureusement que nous en sommes loin, chers lecteurs!) et vous comprendrez une chose -enfin! me direz-vous- : peut-être la combinaison de tous ces facteurs fit que cette société ne chuta pas grâce à ces citoyens, mais à cause d'eux...

Mais ceci est le chapitre d'une autre histoire.

samedi 14 août 2010

La Bardot, nous nous asseyons dessus

Chers compatriotes, l'heure est critique.

Meuuuh non! tu vas voir ça va passer
Nos baignoires sont en danger : partout, dans le pays, des individus louches à la peau mate (ou l'inverse) se préparent à souiller notre Belle Faïence Made in France par des litres de sang ovin, déversés au mépris de toute règle de la plus élémentaire hygiène, au nom d'on ne sait quel sacrifice abrahamcadabrantesque!

De même, les hordes d'immigrés qui vont bientôt envahir les abattoirs municipaux, le mouton entre les bras et le couteau entre les dents, ne doivent pas nous détourner pas de notre mission sacrée : vous prévenir que tout ceci peut être évité, fût-ce au prix du sacrifice de quelques-uns...

Après le Point Godwin, la Bardot a franchi le Point Kebab...
En effet, qu'est-ce que la mort, en comparaison des souffrances des moutons Français, destinés à finir en lamelles de chawarma dans quelque obscure sandwicherie de quartier, empestant la friture et la misère intellectuelle à plein nez? Nous nous devons d'empêcher cela à tout prix, Mme Bardot l'a bien compris, elle si prompte à défendre le bibi phoque contre la barbarie Norvégienne (encore des étrangers! tiens tiens...), elle se lance un nouveau défi qui ne peut susciter qu'admiration de notre part.

Allez trouver une baignoire là-dedans!
Que ne faut-il de dévouement. Quel altruisme! Elle pourrait en effet se passionner pour les orphelins Afghans, ou Irakiens. Pour les sinistrés Pakistanais, ou Haïtiens. Mettre à profit son immense notoriété en faveur des enfants de Somalie, de Corée du Nord, de ceux croupissant dans les townships d'Afrique du Sud et qui n'ont pas eu la chance de tourner dans le dernier video clip de Shakira...mais non.

Un plus noble objectif, une vision moins étriquée du monde, de ses enjeux. Elle a choisi le Ramadan, cette coutume moyennageuse, qui comme chacun sait n'est qu'un prétexte pour obtenir toujours plus de viande halal, plus rapidement et à moindre coût... En effet comment ne pas être scandalisé par le fait que "80% des abattoirs Français ne pratiquent plus l'étourdissement avant la saignée?" Tout ceci à des fins mercantiles, bien entendu. Rappelons, pour les amnésiques (ou pour ceux qui auraient vécu dans une grotte pendant les 6 derniers mois, tel un vulgaire Ben Laden en exil), que depuis que les Mac Donalds et autres Quick se sont mis à la viande halal, l'offre n'arrive plus à suivre la demande. Il en résulte une pénurie, aggravée par la crise économique. Car c'est prouvé : le peuple, déprimant en temps de crise, se rue sur la malbouffe et le chiffres d'affaires du secteur augmente en même temps que le taux moyen de cholestérol, et par ricochet le trou de la sécu -mais ne nous éloignons pas du sujet, nous traiterons de ce "problème" ultérieurement.

Ainsi entre deux œufs à la coque (provenant de poules élevées en batterie mais étourdies avant la ponte), dégustés lors de son brunch matinal dans sa villa de Saint Trop', après s'être convenablement enduite la face de Rommel Rimmell (certifié non testé sur des lapins ou autres cochons d'inde), elle a enfourché ce nouveau cheval de bataille. Et trouvé l'angle d'attaque.

La solution? S'asseoir sur le ramadan, tout simplement. Prag-ma-ti-que-ment.

Problème : les musulmans seront-ils d'accord? Il y a trente ans, personne n'aurait douté de la réponse, ça aurait même été la ruée, pire que dans les abattoirs un jour de rupture de jeûne, chacun aurait pris son ticket, moi même je me serais converti dans l'instant si ça m'avait permis d'approcher le Divin Postérieur d'aussi près! mais là...

De l'eau a coulé sous les ponts.  Des pachydermes se sont baignés dans le Gange. Des baleines se sont échouées sur la côte Est du Pacifique. Du sang a giclé dans les baignoires. Des remous ont ridé la surface de la beauté Bardienne, et les ravages du temps ont fait le reste...ahh Brigitte, tu étais si bonne belle!
Aussi attirante qu'un sandwich hallal par temps de famine

Vous l'aurez compris : plus personne ne peut (veut?) approcher le postérieur de la vieille rombière, surtout depuis qu'il sent le rance. Une odeur de baraque à frites servant des kebabs périmés, pour tout vous dire. Du coup, le Plan tombe à l'eau : qui voudrait se faire aplatir effleurer par un postérieur qui, appelons un éléphant de mer par son nom, sent vraiment la merde?

A part Jean-marie, je ne vois pas.

jeudi 12 août 2010

Top 10

Il est temps que le Patriote qui sommeille en chaque Français se réveille. Cher lecteur, pour y arriver, comme disait ma maîtresse il y a quelques années, pas trente-six solutions : la force par l'exemple!

J'ai donc eu la brillantissime idée, digne d'un Nico-au-six-cerveaux, de procéder à un classement. Histoire de se réchauffer les neurones, au contact, à la vue des GRANDS NOMS DE LA REPUBLIQUE ACTUELLE. Ceux qui nous gouvernent actuellement étant, en effet, tellement occuppés qu'ils en oublient de faire leur auto-promotion, j'estime qu'il est de mon devoir de rétablir cette injustice!

Un devoir sacré, car eux, ils se sacrifient, tous les jours, pour vous.

Grand jeu-concours!
Chers lecteurs(trices), n'hésitez pas à me suggérer toute personnalité dont j'aurais oublié, par une inexcusable inattention dûe à la pause estivale, le patronyme. N'hésitez pas non plus à proposer votre classement : le meilleur classement alternatif gagnera une panoplie complète du petit frontiste ! (comprend un oeil de verre, 3 boules puantes, des rangers taille 45, un exemplaire de Mein Kampf, un Teddy Bear original  et une batte de base-ball en aluminium brossé- copyright FHaine éditions, 2010- touts droits réservés)

Trêve de bavardages inutiles, je vous présente maintenant le
TOP 10 DES PERSONNALITÉS PRÉFÉRÉES DES FRANÇAIS POLITIQUES FRANÇAISES DE L'ÉTÉ  2010

Numéro 10 : Frédéric Miterrand, ministre, amateur de (bonne)cuisine exotique
Numéro 9 : Roselyne Bachelot-Narquin, ministre, infirmière en chef du pays
Numéro 8 : Jean-louis Borloo, ministre, représentant en vins et spiritueux
Numéro 7 : Patrick Devedjian, ministre, Poète
Numéro 6 : Bernard Kouchner, ministre, Homme de Conviction et de Caractère
Numéro 5 : Christion Estrozi, ministre, golfeur, caniche de combat occasionnel
Numéro 4 : Brice Hortefeux, ministre, Auvergnat
Numéro 3 : Eric Woerth, ministre, trésorier, Honnête Homme
Numéro 2 : Frédéric Lefèbvre, porte-parole de l'UMP, humaniste, héritier de Zola et des Lumières
Numéro 1 : Nadine Morano, secrétaire d'état, danseuse, murène professionnelle (trop de liens possibles pour cette dernière assertion, à vous de chercher et de trouver!)

J'entends déjà d'ici les commentaires peu constructifs, les grognements d'humeur classiques du Français Moyen, insatisfait comme à son habitude "meuhh non l'est pô bon s'classm'ent!!" et là je vous dis STOP! Ce classement a au moins le mérite d'exister non?

Jean-marie voici tes enfants, égarés sur le perron, sauras-tu les retrouver, et les accepter dans ton giron?


mercredi 11 août 2010

Billet de nuit

A l'heure où l'honnête citoyen dort du sommeil du juste;
Une HONTE! Même pas un F majuscule...
à l'heure où le Français-qui-va-se-lever-tôt est soit sur son grabat, soit dans son lit
Au moment où les hordes de délinquants, à dominante majoritairement immigrée,
sortent de leur(s) repaire(s), tels des rustres....oiseaux de proie prêts à voler;
Quand le besoin de maille se fait plus que pressant pour ces racailles;
quand un rodéo en voiture n'est, une fois de plus, qu'un nouveau moyen, pour les ordures
d'exprimer la haine, le dégoût, le rejet
de nos Belles Valeurs de Français.

Alors OUI, à ce moment là, j'avoue, toute honte bue, je suis sorti, moi aussi.
Je me suis vautré dans la sordide fange que constituent les plus sombres heures de la nuit.
de l'art de viser là où il faut
Celles réservées à la BAC, aux contrôles de pôlis', aux virées entre potes, aux coups en série
mauvais comme la gale, foireux comme l'ennui, d'une bande de voyous à mauvaise(s) (en)vies.

J'ai pressé le pas, vite vite surtout ne pas faire face
à la Horde, au grondement sauvage de la masse
d'individus louches, de prêts-à-tout pour bouffer
égorgeurs, coupeurs-de-gorge, branleurs de quartiers,
dealers de bas étage, violeurs, tourneurs-bookmakers de ces caves pleines d'humidité

Nul Karcher à l'horizon, de policier nul klaxon
je suis seul, il est deux heures, dans le quartier des Pinsons
attention au marchepied
bourgeois, bourgeois, viens par ici, que j'y mette mon poinçon
je les entends,à mon oreille qui murmurent, sinistres échansons

"Vous serez déchus! qu'importe la taille dans l'administration
désormais, si au moment des faits, il y a préméditation
les gars en armure vous trouveront, futurs bénis escadrons
ils nettoieront Nos Rues, de cette in-fes-ta-tion.

Je suis rentré chez moi, haletant, le teint cireux,le souffle coupé.
Je les entendais presque! Ils allaient m'attraper
ils m'auraient fait bondir, rebondir, et entre eux retomber
pauvre marionnette que je suis, pauvre pantin que j'aurais fait!

Enfin j'y suis! Bénie porte blindée!
Sac fébrile, clés qui tintent, battant refermé
à la hâte.
La panique aux oreilles, j'ai regardé l'horloge,elle s'est mise à sonner
Une heure cinquante-neuf. Et toujours pas de rapt!

L'heure du crime qui n'a pas eu lieu,
du délit qui a fait long feu,
d'une peur qui s'effiloche
comme le fil de bave sur la joue d'un morveux.
dééééédiiiikassss!!!

lundi 9 août 2010

Punition

"Je déconnexe, tu déconnexes, ils déconnexe. Noux déconnexons, vous déconnexez, ils déconnent."

Le gamin récitait sa conjugaison d'un air grave, entrecoupant chaque nouvelle saillie contre la Bonne Langue Française de respirations haletantes, les yeux similaires à ceux d'un hamster qu'on aurait sorti de sa cage trop brutalement, la tête fixe, raidie par la terreur, sous les regards assassins de Monsieur Estronzi, le professeur de Français le plus redouté du collège Saint Sulpice-les-deux-églises.

de la nécessité d'un façonnage précoce...
La Vénérable Institution formait -pardon, vissait -des générations de garnements tous plus turbulents et indisciplinés les uns que les autres. Sans coup férir, leur passage dans l'établissement faisait d'eux des Hommes Nouveaux, de Vrais Citoyens. Du charbon, le diamant le plus pur naissait. Certes, la transformation- pardon, la transmutation, car on approchait véritablement ici d'un Grand Œuvre - ne se faisait pas dans le calme, sans pleurs ni douleurs... mais qui a dit que Dame Fortune n'arrivait qu'aux feignasses?

-"NON MICHEL! " tonna le professeur. "Vous n'avez toujours pas appris vos conjugaisons, à ce que je vois?"
Le ton se fit mielleux tout à coup.  Les yeux du professeur, derrière ses lunettes cerclées d'écailles, n'étaient plus que deux fentes ne laissant passer qu'une froide détermination.
-"Approchez près de moi..."
Nouveau regard exorbité du garnement. Silence dans la classe.
-"Mais je.." tenta-t-il maladroitement
-"J'AI DIT APPROCHEZ"
Le tonnerre se faisait menaçant. Pas à pleine puissance, mais suffisant pour que le gavroche ne songe même plus à parlementer, juste avancer, tel un rat pris dans le regard du serpent. S'approchant vers son bourreau, malgré lui-même.

Monsieur Estronzi était impossible à surprendre
Monsieur le Professeur Estronzi, Agrégé ès Sciences de la Mécanique et des Déplacements d'air, Membre Honoraire de la très influente Société des Admirateurs de Napoléon III, était également un fervent amateur de Golf. Il pratiquait, à l'occasion, le Noble Art avec toute l'énergie que voulaient bien lui laisser les "petits morveux", comme il les surnommait affectueusement, une fois l'éprouvante semaine de cours terminée.
C'est pourquoi il ne se séparait jamais de son club, dont il avait préalablement retiré le driver en métal, pour le remplacer par une tête de martinet. Plus de puissance, et une meilleure portée...pour toujours plus d'efficacité. Telle était la devise, qu'il avait fait graver sur le manche. Petite folie pour Grand Dessein.

Contre les scories, un bon nettoyage au savon.
Les remontées qu'il avait eues de la cour de récréation -grâce à Eric Chiotti, son plus fidèle courtisan, un de ses meilleurs élèves, le Préféré - lui avaient permis d'apprendre, non sans une pointe de fierté, qu'on avait surnommé la mortelle cravache "la Déchoueuse". Car elle déchouait les postérieurs les plus fermes sans coup férir. Une séance avec elle départissait n'importe quel turbulent de sa superbe, nettoyait les cœurs et les âmes de toute scorie. La différence s'effaçait, était expulsée pour faire place à l'uniformité, seul gage de tenue des troupes.
M Estronzi n'avait jamais supporté qu'un petit morveux, d'aussi noble extraction soit-il, puisse dicter la loi dans sa classe.

Que serai-je devenu sans ces valeurs?
Ici, il était le Maître. Il façonnait le climat de ce petit carré de béton entouré de quatre murs, où de jaunissantes affiches vantaient les mérites du Travail, de la Foi et de l'Effort. De la Discipline. Une atmosphère de Peur, propice au meilleur des conditionnements, était ici à l'œuvre en permanence.

Les élèves terrorisés avaient surnommé sa classe  "le Royaume", et ça en était un. Son Royaume, le Royaume de France de Monsieur Estronzi.

"Avancez, et ne perdons pas de temps. Vous connaissez la procédure, Monsieur Roquard. Tout élève irrespectueux, n'apprenant pas ses leçons, et ne se conformant pas au Modèle Vertueux que nous essayons de mettre en place dans cet établissement sera sanctionné. J'ai toute latitude pour cela, car j'ai été mandaté par le Principal M. Charlozy. Vous n'êtes pas sans ignorer que M. Charlozy a été élu par la majorité des parents d'élèves au dernier Conseil d'Administration? Et plébiscité sur sa politique de fermeté?"

C'était le moment qu'il préférait. Le silence dans son Royaume. La tension dans l'air. Allait-il sortir "la Déchoueuse" ?
Ahhh si j'avais connu M Estronzi....
"Agenouillez-vous, Monsieur Roquard. Vous connaissez la procédure. Mon devoir est de faire en sorte que vous ne deveniez pas un voyou. Vous comprenez? Et ça commence ici. Je sais ce que vous vous dites : il a tort, c'est juste un mauvais moment à passer. Ça lui plaît de faire ça..." Je vous arrête tout de suite! Ça ne me plaît pas plus qu'à vous. Je dirais même que j'en souffre plus; voir tant de jeunes pousses aller de travers, et toujours devoir tailler à contre-sens, comprenez que j'en souffre. Mais c'est un travail qui doit être fait. Entre la grandeur du Français et les petits voyous dans votre genre, sachez que j'ai choisi mon camp. Pas de laxisme ici, mon petit.. "

Schlac! la macro-badine, la Déchoueuse, jaillit enfin de son étui en peau de gnou du Bangladesh avec un sifflement de mauvais augure. L'effet était toujours spectaculaire -M Estronzi disait même qu'il participait à la punition.
Un murmure étouffé parcourut la classe; chuchotements, coups de coude.
Le petit Michel s'agenouilla, les genoux s'entrechoquant.
"Avant que nous en finissions, Monsieur Roquard, j'aimerais que vous compreniez une dernière chose. Les Valeurs de cet établissement sont millénaires. Devenir élève ici, c'est accepter ces valeurs. Accepter les règles ou les violer, à un moment où un autre, il faut choisir. Et en assumer toutes les conséquences. Et sachez que l'on dit dé-co-nnec-TER!"

D'un geste sec, il arracha le froc du garnement dans un râle absolument haineux: "Han! voilà qui est fait!"
Il se redressa, empoignant l'instrument de Discipline d'une main, mettant le petit Michel sur le ventre de l'autre.

L'ambiance était paroxystique. Les mines se crispèrent, devant les faibles se dressait le Professeur, celui-qui-détient-le-pouvoir. La Vérité, l'Autorité. Une aura émanait véritablement de lui! Certains se mirent même à pleurer... Une telle chose était-elle possible?

"MAINTENANT je veux que tout le monde regarde, sans exception!"

Apparemment, oui.

La Foudre s'abattit.

samedi 7 août 2010

vendredi 6 août 2010

Méfaits divers


J’ai pleuré de joie ce matin, cher lecteur.

Est-ce parce que je suis en vacances ce soir ? NAN
Est-ce parce que ma femme m’a quitté récemment ? (re)NAN
Est-ce parce que le Libéralisme a enfin triomphé, malgré la Crise et les gôôôchistes? rere-Naaaaaan!
Votre Humble Serviteur (je suis au fond, à droite)
Est-ce parce qu’à nouveau, comme 300 jours par an, un radieux soleil illumine la pelouse de la concierge en face de chez moi, et me réchauffe le cœur de sa douce chaleur, promesse d’une antépénultième journée de dur labeur avant la Libération temporaire, pour trois semaines d’août, de mon corps physique de la prison qu’est le bureau ?

Malgré le fait qu’une seule de ces 4 assertions soit(en partie) fausse, il ne s’agit pas de ça, espèce de goinfres avides de rubriques people & potins que vous êtes !

Je voulais plutôt orienter le projecteur sur les actualités.
Donc ce matin, comme à mon habitude dès le saut du baldaquin j’allume la boîte à images.

Histoire de  1/ me réveiller, justement
                   2/ me tenir informé de "l’état du monde"
                   3/ voir si les gaucho-trotsko-communistes sont enfin éradiqués de la planète

Je dois dire que jusqu’à présent, je n’ai jamais été déçu (à part pour le troisième point, mais bon nous y reviendrons, je ne perds jamais espoir, c’est une de mes qualités).

Ainsi j’apprends ce que je savais déjà : le pays va de plus en plus mal. Non, je ne l’apprends pas, mauvaise formulation ! Je le ressens.
Je ressens la détresse de ce pitit retraité martyrisé pour qu’il révèle à ses bourreaux l’emplacement de son bas de laine –vieille pourriture ! Tu avais besoin de cacher 45 000 euro dans ton pavillon, privant ainsi notre Belle Economie, nos Bonnes Banques de toutes ces liquidités dont elles manquent cruellement, à l’heure actuelle ?

La SarkoReine veut des résultats, tas de larves!
Je ressens la brutalité dont font preuve les « gens du voyage » envers les « gens d’origine maghrébine », et vice-versa, lors de cet énième règlement de comptes à OK-Corra dans le Gard. Un vif échange de mots, des crissements de pneus, une détente pressée, le sang qui jaillit, rouge comme à chaque fois…les équipes d’experts de la criminelle, s’activant sur les lieux, récoltant les douilles telles de petites abeilles rassemblant les œufs de la ruche, vite vite il va pleuvoir, la neige arrive, les caméras sont là activons-nous la SarkoReine veut des résultats !!

Les zones de non-droit se multiplient en France
Je vois la multiplication des zones de non-droit, véritable pied-de-nez  à la République, pires bas-fonds où s'entassent les rebuts de l'immigration l'Humanité, où s'exercent toutes les formes de criminalité les plus extrêmes : vols, viols, tortures dans les caves, PMU, tournantes, graffitis obscènes, vente sous le manteau du dernier maxi de Bézu piraté, caillassages des Forces de l'Ordre, deals de drogue, brocantes clandestines, combats de pitbulls souterrains, ghetto-blasters crachant du rap à tue-tête,  appelant au meurtre ...

Je ressens la douleur des victimes, le non-sens de cette société qui perd ses valeurs, une société sans églises où la violence devient religion. 
Le Nouveau Messie aurait été aperçu du côté de Wall Street
Il nous faudrait un Nouveau Messie pour remettre tout ça dans le droit chemin, trop de brebis sont égarées en pleine nature, et aucun berger!
Comment voulez-vous vous sentir en sécurité, en voyant toutes ces horreurs, mâââme Michu !Coôment hein ? J’vous l’demandeuh !
Les gens n’ont pus aucune limite, ils vous égorgeraient pour un quignon de pain, pour un cruchon de vin, pour une part de boursin quoi ! Mais où on va ?
 
 A ce point du récit, je me dois d’interrompre ce passionnant reportage afin de rendre à César ce qui lui appartient : Merci Service Public de l’ORTF l’Information de nous faire ressentir avec autant d’acuité et de professionnalisme ce qui compte en ce moment !
Heureusement que les Français ne sont pas cons : un nouveau sondage du Figaro (God Bless ‘em all !) nous apprend que « les mesures sécuritaires sont plébiscitées par une large majorité de Français ». Oooouuf ! Nous avons eu chaud !

Il faut dire que, dans ce pays à feu et à sang, le Brave-citoyen-qui-se-lève-tôt-et-paie-ses-impôts-avant-d’aller-se-faire-égorger-par-les-métèques-tous-les-matins commence à en avoir assez ! Il aimerait des résultats, quoi : depuis huit ans que le Grand Commandeur assure sa sé-cu-ri-té le pays devrait ressembler à une crèche pour enfants, à la limite une halte-garderie : quelquefois on chaparde un biscuit, une ptite gifle dans la figure, on chiale un bon coup mais ça ne va jamais plus loin…
les Forces de l'Ordre observent une Dégradation
Or, que constate-t-on ? On assiste à une dégradation. Mince ! Toutes les statistiques le montrent, l’Action Présidentielle n’est pas assez musclée, du coup on ne peut que saluer ce renforcement sécuritaire. Logique !
Suite à ce raisonnement imparable, la joie m’envahit vraiment, comme la rougeur sur les joues d’une pucelle à la suite d’un baise-main un peu trop appuyé: plus (au sens de +) de caméras, plus de policiers, plus de gendarmes ! Plus (+) de contrôles, plus de radars, plus de fouilles au corps ! Plus de séances de torture, plus d’émasculations, plus d’exécutions publiques, plus de procès populaires, plus de tir aux pigeons, je veux tout, tout  et tout de suite !

Je n’avais même pas avalé ma chicorée matinale quand je m’aperçus que j’en avais pollué mon slip kangourou. De joie.
Ça y est, ça revient. Le frisson, l’excitation. La France, la Grande et Eternelle Patrie des Doigts de l’Homme et Durcis-toi Bien.
Juliette, passe-moi une autre boîte de Kleenex, je sens que ça vient.

Je pleure.

-----------------------------------------------------------------------------------------------
NB : toi aussi, cher lecteur, réponds au sondage EXCLUSIF de La France d'après-demain! C'est en haut à droite de cette page que ça se passe. Les résultats seront publiés dans le Figaro la semaine prochaine, puis transmis au gouvernement.