Blogue pas trop en ce moment...en fait, quand je regarde mon compteur de messages, il est aussi plein que mon compte en banque pour le mois de septembre... BON.
Mode victime/plainte [OFF]
Ça ne veut pas dire que je vais arrêter le "bloggage"..en fait je crois que je n'ai jamais vraiment commencé. Je suis, comme qui dirait, trop capricieux et si peu régulier pour rentrer dans les canons de ce milieu. On va dire que chaque blogueur l'est, forcément, mais moi un peu plus..façon de me targuer d'être différent alors que je rentre forcément dans l'un ou l'autre moule, non? Quoiqu'il en soit, en couchant mes pensées et délires par ici, à quoi m'attendais-je vraiment?
Alors tout seul j'vous raconte pas.. |
Alors forcément, quand j'ai commencé à vraiment réaliser ça (en fait je l'ai vraiment réalisé le jour ou je l'ai vécu, une fois de plus, une fois de trop...), là une dernière fois je me suis dit : ça suffit je ne souffrirai plus, c'est fini!
Alors...je parle de moi, de ma petite personne, mais au fond cette réflexion s'applique à tout ce que nous vivons! Et actuellement, on peut dire qu'il y a matière à voir cette vacuité partout, à la constater, et finalement à l'accepter...on va, pour finir, affirmer que ça nous évitera non seulement de morfler un peu trop mais éventuellement, de rebondir. Et d'aller au-delà. Car qu'en est-il du reste?
Libéral d’extrême-gauche |
Nos certitudes, notre petit confort, nos habitudes de nantis (comprenez = par rapport aux 4/5èmes restants de l'Humanité qui crèvent un petit peu la dalle en ce moment) liées à cette "économie", à ce "modèle" : elles suivront le même chemin. En fait, elles sont en train : nous constatons, chaque jour un peu plus, l'effacement des privilèges et autres acquis sociaux, le gommage de nos si chéries "Libertés" durement acquises grâce au sang de nos Anciens... Le grignotage du si gros fromage, par les petites dents pointues du satané bestiau de rat libéral. Sécurité sociale, Services Publics, Education, Démocratie et représentation populaire grâce aux élections... Liberté d'expression, de ton, de parole...pouvoir d'achat, pouvoir de consommer, pour qui, pour quoi faire? Également tout ceci suit aussi le même chemin : à la flotte, dans les bas-fonds! Faut-il s'en alarmer? Certes, oui, mais le constater c'est aussi admettre que tout n'est pas gravé dans le marbre, que l'Histoire suit des cycles, se répète inlassablement. Et que le changement fait partie de cet univers.
Moyen-age=>servitude=>Lumières=>Révolution=>Démocratie=>Crise=> Élections=>Émergence de totalitarismes=>Guerres=>30 Glorieuses=>Crise=>...
Si j'applique ce modèle aux sociétés humaines, je peux aussi l'appliquer plus loin : à la planète toute entière.
de la compétition en milieu entrepreneurial... |
Sans parler des crises écologico/climatologiques : combien de périodes glaciaires, de périodes de réchauffement où la vie a presque disparu, sans parler au tout début, genre quand la speakerine de la météo d'alors aurait pu le dire ainsi, si elle avait existé : "aujourd'hui lundi 10 Août -159 millions avant Jésus Christ, température au sol chaude et ensoleillée, climat agréable, minimales -350° la nuit, maximales 8200° à l'ombre au petit matin. Surtout n'oubliez pas vos lunettes.
On le voit, tout ceci est cyclique, jvous dis.
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« La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? »
J'en vois qui froncent les sourcils....
Martine, la copine à Laurence, bien sûr |
Précarité : ouh là, pas bon ça. Évocation immédiate de clochardisation, de pâtes alimentaires à tous les repas dès le 10 du mois, de galère systématique et d'angoisses au quotidien.
Remplacez ce mot par impermanence, vacuité, ou je sais pas moi, plus poétiquement par "éphémères"... Zavez vu que d'un coup ça passe vachement mieux?
Un amour éphémère, un travail éphémère, une situation éphémère, une vie, éphémères comme la goutte de rosée sur la toile d'araignée dans la campagne, au petit matin... Merde, que c'est beau : j'en chialerais presque. Le pire, c'est que c'est vrai : j'en chiale vraiment, je viens-presque- de donner raison à Laurence Parisot.
Comme quoi, même l'engagement le plus à Gauche qui soit peut aussi, inéluctablement, fatalement, irrésistiblement tendre vers l'éphémère...
Ah ? Retour vers le futur, alors ? Comme toujours ? Tant mieux ?
RépondreSupprimerTout seul on est rien, contrairement à ce qu'affirment ces malades mentaux libéraux qui veulent bien que tout le monde soit précaire, sauf eux, évidemment.
surtout, repasse par Paris quand tu veux ;)) moi, je crois à l'effet papillon (dans un sens et dans l'autre).
RépondreSupprimer@ Mike on est bien d'accord, la preuve : même eux se contredisent, ils sont encore plus unis que nous, entre eux n'y a-t-il pas une réelle solidarité (de classe)?
RépondreSupprimer@ Lucia : j'aimerais vraiment repasser...l'année prochaine ça pourra sans doute se faire, d'ici là jusqu'à noël c'est mort, trop de boulot! Merci Lucia..