Il est beau, le ciel où je vis
où je passe et je respire,
où j'aime et je désire,
où je pleure et où je ris.
Il est à moi, ce ciel, il m'appartient
Même si à chaque jour qui passe, à chaque heure qui vient
Je l'ignore souvent, enfermé dans ma tour d'ivoire, d'or et d'argent
pressé par le temps qui m'efface
C'est le plafond sur lequel je braque mes yeux
Quand ils sont mouillés par la Joie, l'Amour ou la Détresse
C'est tout au fond de moi, je le sais, la seule façon d'embrasser
La Déesse
De ma vie, qui continue, malgré tout, à se consumer
Par les deux bouts, je ne vis que pour l'ivresse
qui brûle en moi de mille feux
Cette vie est un flacon, aimons le remplir,
avec nos joies, nos peurs, notre tristesse
et la paresse, allègre maîtresse
ne nous empêchera pas d'étreindre enfin l'oubli
comme le soleil qui se couche : je serai présent
merci à toi, plafond qui vibre,
tes mille joyaux me rendent unique,
ta beauté gomme en moi le cynique
tes couleurs me ravissent encore, unique instant
suspendu comme ces notes en équilibre
Aimer encore, le puis-je?
M'aimer moi-même, qui suis-je?
Rien, face au néant
un rieur, un jongleur, un danseur,
M'aimer moi-même, qui suis-je?
Rien, face au néant
un rieur, un jongleur, un danseur,
un faiseur d'images
chercheur de rêves,
hurleur de trames,
briseur de drames,
Face à toi, Dieu,
qui que tu sois, quoi que je sois
je tournerai ces pages,
merci pour leur beauté,
Elles m'ont vibré si fort,
elles m'ont donné tellement,
elles m'ont vécu intensément,
elles m'ont rendu
elles m'ont rendu
oh, comme tu semblais heureux... garde au fond de toi, pour les moments de suie, ces impressions, ces clés magiques, pour l'au-dedans...
RépondreSupprimerc'était vraiment cool en effet;seul tout là-haut avec mon fidèle canon, j'ai vraiment fait un bô voyage (dur à écrire)>> ma région peut être si belle qu'elle me fait oublier tout le reste, et c'est bien ce qui compte!
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