vendredi 30 septembre 2011

...Éphémères...

Mode Plainte/victime [ON]

Blogue pas trop en ce moment...en fait, quand je regarde mon compteur de messages, il est aussi plein que mon compte en banque pour le mois de septembre... BON.

Mode victime/plainte [OFF]

Ça ne veut pas dire que je vais arrêter le "bloggage"..en fait je crois que je n'ai jamais vraiment commencé. Je suis, comme qui dirait, trop capricieux et si peu régulier pour rentrer dans les canons de ce milieu. On va dire que chaque blogueur l'est, forcément, mais moi un peu plus..façon de me targuer d'être différent alors que je rentre forcément dans l'un ou l'autre moule, non? Quoiqu'il en soit, en couchant mes pensées et délires par ici, à quoi m'attendais-je vraiment?

Alors tout seul j'vous raconte pas..
Pourtant, j'ai commencé par quatre fois un billet, ces dernières semaines : ça vient pas, ça veut pas, ça bloque, suis pas content de moi. C'est pénible quoi! Du coup je passe à autre chose : musique, ballades forcenées dans les montagnes, que sais-je méditation aux sommets...tout ce qui peut me faire oublier que parfois, j'aimerais que rien ne s'arrête, que tout continue vraiment....alors que je sais pertinemment, au fond de moi, que TOUT, absolument tout est impermanent. Rien n'est fait pour durer, ne serait-ce que la situation la plus merveilleuse, comme la plus merdique. Une seule chose est éternelle : l'énergie de la vie, l'étincelle divine, appelez ça comme vous voulez, mais ce qui nous anime et qui fait le job, le reste n'est que du vent.

Alors forcément, quand j'ai commencé à vraiment réaliser ça (en fait je l'ai vraiment réalisé le jour ou je l'ai vécu, une fois de plus, une fois de trop...), là une dernière fois je me suis dit : ça suffit je ne souffrirai plus, c'est fini!

Alors...je parle de moi, de ma petite personne, mais au fond cette réflexion s'applique à tout ce que nous vivons! Et actuellement, on peut dire qu'il y a matière à voir cette vacuité partout, à la constater, et finalement à l'accepter...on va, pour finir, affirmer que ça nous évitera non seulement de morfler un peu trop mais éventuellement, de rebondir. Et d'aller au-delà. Car qu'en est-il du reste?

Libéral d’extrême-gauche
La domination économique occidentale, le modèle capitalistico-libéral : en cours d'effondrement. Et ceux qui croient, qui nous serinent à longueur de médias que "les marchés ont besoin d'être rassurés", que "la croissance doit être forte", ne ressemblent-ils pas à ces musiciens sur le pont du Titanic?..Ils jouent de plus en plus fort, au fur et à mesure que les craquements se font de plus en plus entendre, sinistres et sans équivoque, et que l'eau leur touche les pieds, qu'elle grimpe jusqu'à leurs genoux et mouille leur queue-de-pie, ils persistent et jouent de plus en plus gai...ahaha. Tout ceci pour quoi, au final? Plouf!

Nos certitudes, notre petit confort, nos habitudes de nantis (comprenez = par rapport aux 4/5èmes restants de l'Humanité qui crèvent un petit peu la dalle en ce moment) liées à cette "économie", à ce "modèle" : elles suivront le même chemin. En fait, elles sont en train : nous constatons, chaque jour un peu plus, l'effacement des privilèges et autres acquis sociaux, le gommage de nos si chéries "Libertés" durement acquises grâce au sang de nos Anciens... Le grignotage du si gros fromage, par les petites dents pointues du satané bestiau de rat libéral. Sécurité sociale, Services Publics, Education, Démocratie et représentation populaire grâce aux élections... Liberté d'expression, de ton, de parole...pouvoir d'achat, pouvoir de consommer, pour qui, pour quoi faire? Également tout ceci suit aussi le même chemin : à la flotte, dans les bas-fonds! Faut-il s'en alarmer? Certes, oui, mais le constater c'est aussi admettre que tout n'est pas gravé dans le marbre, que l'Histoire suit des cycles, se répète inlassablement. Et que le changement fait partie de cet univers.

Moyen-age=>servitude=>Lumières=>Révolution=>Démocratie=>Crise=> Élections=>Émergence de totalitarismes=>Guerres=>30 Glorieuses=>Crise=>...

Si j'applique ce modèle aux sociétés humaines, je peux aussi l'appliquer plus loin : à la planète toute entière.

de la compétition en milieu entrepreneurial...
Extinction des espèces : il fut un temps ou des espèces dinosauresques parcoururent la surface de ce caillou; un beau jour, une petite météorite (oh, trois fois rien hein) qui passait par là décida de faire une pause-pipi dans la proche banlieue de l'écorce terrestre. Résultat : extinction totale de tous ces gros dinos qui se croyaient si 'achement balèzes que c'est nous les meilleurs, que on peut te courir après dans Jurassic Parc et te becqueter sans que tu le voies venir, et patati, et patata, et crac! On fait moins le malin, hein, avec une météorite sur la gueule? Hein?

Sans parler des crises écologico/climatologiques : combien de périodes glaciaires, de périodes de réchauffement où la vie a presque disparu, sans parler au tout début, genre quand la speakerine de la météo d'alors aurait pu le dire ainsi, si elle avait existé : "aujourd'hui lundi 10 Août -159 millions avant Jésus Christ, température au sol chaude et ensoleillée, climat agréable, minimales -350° la nuit, maximales 8200° à l'ombre au petit matin. Surtout n'oubliez pas vos lunettes.

On le voit, tout ceci est cyclique, jvous dis.

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« La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » 

 

 J'en vois qui froncent les sourcils....

Martine, la copine à Laurence, bien sûr
Il est vrai que cette merveille tout droit sortie de la bouche de Laurence Parisot, amie bien connue des prolétaires et autres gagne-petit que nous sommes, à l'aune de ce que je viens de développer, sonne différemment. Alors là, avant que vous ne me traitiez tous de pourriture de libéral capitaliste vendu à l'ennemi, je voudrais juste dire, pour ma défense, Votre Honneur, que j'lai pas fait exprès! Qu'est ce que j'y peux moi, si la philosophie de Vie qui résonne en moi est reprise par une pouffiasse de patronne libérale Sarkozyste de droite? Hein? En fait si on regarde les mots, ceux-ci ont toujours un sens.
Précarité : ouh là, pas bon ça. Évocation immédiate de clochardisation, de pâtes alimentaires à tous les repas dès le 10 du mois, de galère systématique et d'angoisses au quotidien.

Remplacez ce mot par impermanence, vacuité, ou je sais pas moi, plus poétiquement par "éphémères"... Zavez vu que d'un coup ça passe vachement mieux?

Un amour éphémère, un travail éphémère, une situation éphémère, une vie, éphémères comme la goutte de rosée sur la toile d'araignée dans la campagne, au petit matin... Merde, que c'est beau : j'en chialerais presque. Le pire, c'est que c'est vrai : j'en chiale vraiment, je viens-presque- de donner raison à Laurence Parisot.


Comme quoi, même l'engagement le plus à Gauche qui soit peut aussi, inéluctablement, fatalement, irrésistiblement tendre vers l'éphémère...

lundi 12 septembre 2011

Les 7 Plaies de l'Occident - Verset 4

Verset Quatre

Et le Grand Architecte de l'Univers s'essuya le front, qu'il avait fort grand, d'un geste plein de nonchalance...mais qui n'en dénotait pas moins une certaine nervosité.

/Mode "Pâtes à tous les repas" [ON]
Quatre journées qu'il trimait comme un dératé, tentant de nettoyer par tous les moyens possibles le souk interstellaire provoqué par sa dernière étourderie... Ça lui apprendrait à ne pas vider ses poches quand il en avait l'occasion : la menue monnaie qui trainait toujours au fond de celles-ci (et Lui Seul savait que la Bonne lui faisait la guerre sur le sujet! Ça abimait le céleste lave-linge merde!) avait lamentablement chuté partout sur la moquette, le tapis du salon, jusque dans les couloirs de Wall Street même!  et avait fini par échouer répandue dans les "salles de marché", provoquant une Crise économique sans précédent sur Terre... 
 Admirez les dégâts maintenant! On se retrouvait avec un taux de chômage qui montait en flèche, des exportations en berne, les subprimes qui foutaient le camp en même temps que les investisseurs sur leur île paradisiaque, bien à l'abri des "troubles sociaux" à venir.. Sans parler des cours en bourse qui s'effondraient les uns après les autres, les "marchés" n'étaient encore une fois pas contents (oui mais là, y-z-étaient vraiment, vraiment pas contents du tout) et le faisaient savoir bruyamment : RI-GUEUR O-BLI-GA-TOIRE on vous dit, sinon gare à vos miches!

Mon Moi-même, mais mon Moi-même (essayez de faire dire Mon Dieu à lui-même hein? jvoudrais bien vous y voir), mais que faire? comment réparer? Vite, du concept, une occupation, un brainstorming cosmique que sais-je! Vint-huit dixièmes de nanosecondes plus tard, la solution germe dans Son Esprit Pur et Omniscient : si je leur donnais un objectif qui les tiendra en haleine, disons...jusqu'à la fin des temps, ou pas loin? 

Et Il leur donna la croissance.
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Pandit avait marché 3 lunes durant.

Il avait atteint cette région où le soleil ne brillait plus; les arbres, le sol, les bâtiments, les Hommes, tout était noir ici. Un noir de suie, une poussière fine et continuellement produite par ces énormes cheminées qu'ils appelaient "usines", se déposait partout. En infimes quantités, invisibles directement à l’œil nu, par petites touches déposées ça et là, un genre de tableau fantasque peint par quelque divinité folle à lier se déployait sous les yeux du vieux sage.

Ce noir absorbait les couleurs, la lumière, la vie aussi. Il engloutissait tout sur son passage, gommait toute velléité de résistance, de vitalité, de joie. Il se mêlait alors au bruit assourdissant des machines, à l'odeur âcre des fumées, à l'atmosphère épouvantable qui régnait en ces lieux pour ne plus faire qu'un avec tout.  Elle se reflétait partout, cette bouillie de mort, une fois digérée par les choses et les individus, elle transpirait sur les visages, dans les yeux et apparaissait au fond des cœurs. Le mouvement perpétuel de la foule des anonymes, pressés, fermés, insensibles, perdus dans leurs pensées, illustrait cet état de fait : les Gens, ici, courraient tout le temps. Mais vers quoi?

credits Eric Fiol © tous droits etc etc.

Pandit était bien incapable de répondre à cette question...
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 Pandit, assis sur son banc de bois, regardait ce jeune mendiant faire les poubelles.

Un vieux journal, des sachets d'ordures éventrés, une manche de veste déchirée, le gars envoyait voltiger tout ce qui passait à sa portée; il picorait parfois de-ci, de-là quelque indéfinissable rebut (bout de ficelle? Trognon de pomme? un récepteur radio cassé?) et le plaçait dans le chariot à son coté après en avoir évalué, reniflé, observé l'utilité potentielle. Le gars était dans un sale état et malgré sa jeunesse, on sentait un abandon total des convenances les plus élémentaires. Il y avait bien longtemps qu'il ne pensait plus à grand chose à part survivre. Bien longtemps que sa raison l'avait quitté, un soir de juillet au fond d'une impasse sordide

une ptite piécette pour manger siouplait
Cet étrange manège faisait sourire Pandit : tout au bout de la rue il y avait la devanture d'un hôtel de luxe. Le portier voiturier était magnifique dans sa livrée noire impeccable, ses boutons de manchette dorés brillant comme de petits soleils à la douce lumière du matin. Il rajusta sa casquette de velours tandis qu'il s'avançait vers la voiture qui venait d'arriver. D'une main assurée par des années de pratique, il ouvrit la poignée de la Bentley tandis que de l'autre il déployait une ombrelle pour protéger l'arrivant d'on ne sait quoi... Du soleil, de la poussière? La dame qui sortit de la voiture n'en avait visiblement rien à fiche : d'immenses lunettes aux verres fumés la protégeaient du regard des autres, tandis que son chapeau à large bords s'occupait du soleil.

Élégamment vêtue, la mine rosée par le soleil, les thalassothérapies et la meilleure alimentation bio qui soit, elle en imposait à son entourage. Elle s'engouffra dans l'hôtel d'un pas pressé, sans un regard en arrière pour le groom qui se démenait avec ses bagages, le voiturier qui attrapait les clés de sa Bentley lancées au vol par son chauffeur, et le reste du monde.

Le jeune clochard avait attaqué le container suivant, sans même un regard en arrière pour les passants qui changeaient de trottoir avec une expression de dégoût et de peur -oui, de peur- mal dissimulées.

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la Grande Comédie
Ces deux-là -et tous les autres ici, en fait- étaient les deux faces de la même pièce, songea Pandit. En les observant avec ses vrais yeux, il pouvait en effet aisément discerner ce qui animait ces deux pauvres hères : la course à la croissance, le besoin d'amasser, de posséder, de compter... Car oui, les deux étaient de pauvres victimes de la "croissance".
Certes, celui qui dormait dans les ordures était, d'un point de vue pratique, certainement moins à l'aise et plus à plaindre que sa voisine qui se prélassait dans des draps de soie, un verre de champagne à la main et les pieds en éventail... Mais mais mais il ressortait tout de même que les maux qui affligeaient ces deux personnages, cette ville, et les sociétés dites "industrialisées" (c'est à dire la planète entière à de rares exceptions près) étaient similaires : la nécessité de participer au manège de la "croissance économique", que l'on en soit un des acteurs majeurs par ses revenus très élevés ou, au contraire, qu'on en soit complètement à la remorque, par besoin de survie.

La course perpétuelle, résultat de la propension quasi génétique qu'avaient les hommes de tout horizon de conquérir, posséder, dominer, amasser, accumuler, s'accaparer, jalouser, envier...

je suis au fond à droite
Pandit se remémora le temps de sa jeunesse en tant qu'humain "normal", sur les rives du Gange : il n'avait effectivement pas connu l'opulence, mais il avait bien participé au manège, lui aussi, avant de trouver la Voie, et de s'y engager corps et âme. Lui aussi, il avait cherché à rentrer dans ce moule parce que tout le monde faisait pareil, et de toutes façons à quoi bon chercher ailleurs? Le bonheur n'était-il pas là-dedans, dans le fait de mener sa vie tranquillement, entouré de ce que l'on avait pu acquérir, et des siens, en travaillant "honnêtement", en "bon père de famille" ou en "bonne épouse", voire "en bon citoyen"? Pourquoi s'ennuyer avec ces détails, pourquoi toujours critiquer et vouloir plus?

Pandit avait rapidement répondu à cette question : cette façon de vivre aurait pu éventuellement fonctionner, si la planète qui hébergeait les Humains était six fois plus grosse. Si elle pouvait supporter ce mode de vie qui consistait à tout polluer, à tout s'accaparer, à tout vouloir maîtriser au motif que la "croissance" était nécessairement, infinie par essence...mais qu'elle prenait place dans un monde avec des frontières, limité et fragile! Cherchez l'erreur?

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Ce qui faisait sourire Pandit se reproduisait à chaque fois ; ces Hommes étaient vraiment rigolos, ils vivaient en perpétuelle contradiction et feignaient de ne pas s'en rendre compte, jugez plutôt : quand la gêne intérieure qu'ils ressentaient était trop forte, par rapport à un sujet d'actualité dit "préoccupant", ils inventaient de nouveaux concepts, de nouvelles expressions censés venir à bout des "problèmes".

les racailles sont d'accord : c'est juste une histoire de réputation
On avait ainsi clairement remarqué que cette croissance générait de sérieux problèmes, intrinsèquement liés à sa nature : expansion infinie égalait pollution infinie? Vite, un petit coup de "développement durable", et hop, le tout était joué! Le fait que ces deux termes soient clairement opposés semblait véritablement ne préoccuper que très peu de monde, cela anesthésiait plutôt le cerveau de la majorité des gens, Pandit en était convaincu, la preuve en était que tout le monde se mettait à cette nouvelle "mode" en estimant que c'était non seulement possible, mais aussi forcément indispensable...

j'en propose une autre : "pollution verte"
Un autre exemple? Le commerce, au sens que donnaient les Hommes à ce mot, n'était-il pas forcément une relation de pouvoir, avec un déséquilibre entre les parties? Que ce déséquilibre soit trop prononcé, et il en devenait forcément gênant pour la psyché malade de pas mal de citoyens. Alors vite, vite, un autre concept : "Commerce équitable". Un peu de vert dans le logo (toujours, c'est plus vendeur), une bonne dose d'inconscience justificatrice -le but étant toujours le même, in fine, déculpabiliser le consommateur occidental aisé qui s'est rendu compte qu'il profitait de produits fabriqués à bas prix par des travailleurs exploités- et de "communication" (une autre de ces plaies évoquées par Pandit dans une précédente réflexion hihi) et le tour était joué.

Le pire, et Pandit le savait fort bien, c'est que tout ceci ne pouvait pas s'arrêter : la conclusion inévitable de tout cela, c'était le coup de gomme nécessaire qui était en train de s'opérer en ce moment sous leurs yeux. Une bonne "Crise" à base de désespoir, de peur, de rapacité non partagée (comprenez : certains en avaient  toujours plus que d'autres et ne lâcheraient jamais rien, sauf contraints et forcés..et encore) et le terrain était bien préparé pour la suite.

République jetable
La suite? Pandit le voyait de son banc-même : les gens avaient peur les uns des autres, ils devenaient anxieux, intolérants et extrémistes. Sur les murs, fleurissaient les affiches d'un candidat à l'élection qui "grimpait" vertigineusement dans les sondages...il promettait de "remettre en marche par tous les moyens" le moteur cassé de la machine infernale...

Pandit l'avait aperçu, quelques semaines plus tôt, dans la ville voisine : les gens l'adulaient. Il était propre sur lui, bien sous tous rapports, et dénonçait d'une voix indignée les boucs émissaires, les responsables de tous ces maux modernes qu'étaient le chômage, la croissance "en berne", la "Crise". A chaque meeting, il faisait un triomphe. Il promettait le retour de l'ordre, de la fermeté face aux "ennemis étrangers". Il promettait de l'emploi à ceux qui en étaient privés, à cause selon lui de "responsables" clairement identifiés. Il satisfaisait ainsi la rancœur du clochard  comme celle de la milliardaire...

Il gagnerait ces élections bientôt, assurément. Et les choses alors changeraient : Pandit le savait, à la minute où il avait vu cet homme-là, il avait su.

Derrière son sourire, derrière ses beaux discours, son âme était noire comme la suie de cette ville.