jeudi 11 octobre 2012

Trois pas sous le Soleil

Il fait chaud.

Je marche à l'ombre des platanes, sur le bitume des flaques de chaleur.

Dans mes yeux les larmes de sécheresse, dans l'air les vibrations des insectes.

Au sol, la poussière tourbillonne et fait des ronds; ils s'élèvent et dansent à mes côtés.

Respire, monte et redescends. Telle est ma poitrine, telle est mon humeur.

Je marche et je pense, parfois je vis, rien n'est moins sûr que cette erreur : suis-je parce que je pense, ou pensé-je parce que je suis?

Et que se passerait-il si demain, je désirais m'arrêter?

Si demain, je disais "stop", et laissais là tout tomber?

Je m'en irai, sur cette route ou ailleurs, abandonnant derrière moi ces peaux mortes.

Adieu problèmes illusoires, adieu douleurs anciennes, place au vide.

A quoi bon, quand vous possédez déjà tout?
C'était là, sous mes yeux, et je n'avais rien vu.

Je ferai 3 pas, trois premiers pas, trois infimes déplacements à la surface du Soi.

"Et toi, que crois-tu qu'il se passerait, si tu prenais le temps d'être avec toi-même?" me demande cette voix... 







Continuerais-tu de courir?


jeudi 12 juillet 2012

Khemet...

Me voici, terre d`Egypte!
Sur un clavier aux lettres étranges, je t'écris ces quelques mots, o etranger pardonne les fautes d'orthographe et d'accents, et la petitesse du billet itou, mais le clavier qwerty en langue arabe n'est point mon fort!

Quoiqu'il en soit plus rien n'a d'importance ici;
Me voici a Louxor, j'ai parcouru l'ancienne Thebes, j'ai non pas visité mais vibré, plutot, dans les tombeaux des nobles et des moins nobles, des pretres et des scribes de l'ancien monde d'Hermes, patrie des dieux et de l'alchimie...
Épargné par les touristes-qui hélas ont deserté ce pays magnifique, et laissent ainsi dans la misere ses fiers habitants qui vivent essentiellement du tourisme, justement, - je disais donc sans parasitage touristique, ou si peu, j'ai pu mettre des images, des noms, des vibrations, des émotions, des ressentis sur une terre que je revais de fouler depuis mon enfance.
Il a des choses qui ne s'expliquent pas...mais qui se vivent.
Le sourire d'une famille, d'un village entier de musulmans -bouuuuhhh!- qui lors d'une fete hallucinante vous recoivent, vous invitent, qui n'ont pas grand chose, mais qui vous accueillent et vous donnent beaucoup.
Le soleil impitoyable, la chaleur écrasante du desert entre Gournah et Denderah, la beauté des derniéres demeures des fils des étoiles, enterrés sur la rive gauche du Nil, dans le "pays des vivants"-la rive droite, sans tombes mais pleine d'hotels et de commerces, est celle des morts selon les Anciens Egyptiens..
Cette vibration intense, ce frisson d'exaltation a l'idée de contempler, non pas un tombeau de plus de 3000 ans mais, une maison de vie avec des scenes, des lecons, un systeme initiatique qui a traversé les ages pour nous livrer, nous donner conseil, par dela les ages, a ceux qui veulent prendre le temps, non pas de simplement entendre et passer en courant, mais d'ecouter et de voir, réellement,
et de retenir lecon de cette sagesse toujours vivante.
Car oui : l'Egypte est toujours vivante; aussi bien dans ses tombeaux, ses temples cyclopéens a nul autre pareils, mais aussi dans le regard de ses habitants, fiers et débrouillards, malgre la misere qui les ronge...


"Tell to your people, when you go back in france! Tell them", m'a dit ce petit fellouquier aux mains vies et aux yeux désespérés "tell them to come here, that we are not terrorists, we are tolerant, we are friends..."

"Islam, true islam is not what they say it is", m'a encore dit ce vieillard qui gardait un tombeau déserté pres de Gournah..."A true muslim loves everyone, everything, humans, trees, animals, we respect life in everyform. I do'nt understand why they fear us like this : we are not like this. Tell to your people"
Je me souviendrai toute ma vie de toi, vieil homme au coeur pur avec qui j'ai pu discuter bien plus calmement de religion, de politique, de vie meme qu'avec la plupart de mes contemporains francais, qui nous emportons, nous plaignons souvent pour un rien, enfants gatés que nous sommes!
Extrait d'un livre des Morts : "Mon cœur qui me vient de ma mère, mon cœur nécessaire à mon existence sur terre, ne te dresse pas contre moi, ne témoigne pas en adversaire contre moi parmi les divins chefs au sujet de ce que j’ai fait devant les dieux ; ne te sépare pas de moi, devant le dieu grand, seigneur de l’Amenti, salut à toi, ô cœur d’Osiris, résident de l’Ouest ; salut à vous, entrailles ; salut à vous, dieux à la barbe tressée. Augustes par votre sceptre, dites du bien de l’Osiris , faites le prospérer par Nehbka. Je me suis réuni à la terre par le côté occidental du ciel. Après avoir été gisant sur la terre, je ne suis pas mort dans l’Amenti ; j’y suis pur esprit pour l’éternité."


Merci a Ariane, Alain, Melodie, Amb, et tous les autres. Et bonnes vacances a vous tous qui me lisez, si vous avez la chance d'en avoir. A bientot, pour les corrections, un plus long billet, des photos et tout le reste. Et n'oubliez pas que la vie n'est que ce que l'on en
fait : larmes ou sourires, le choix reste le notre.

toff, un peu cramé par le soleil, beaucoup brulé par les émotions, mais plus vivant que jamais!

mardi 17 avril 2012

Mélangeons

Bonjour, Jean-Luc.
 

Cette petite bafouille pour te dire combien je t'admire.

Combien tu m'as redonné foi : en la France, ce Grand Pays.

Dans le Socialisme, ce Grand Idéal.

Dans la Fraternité, cette Grande notion.

Ce petit mot pour te dire que je voterai pour toi, dimanche.

Car je fais partie de ces dizaines de millions de couillons qui ne savent toujours pas pour qui voter.

no choice?
Entre un combinard de la pire espèce, qui a mis Marianne à genoux -et pas pour lui conter fleurette- en l'espace de cinq ans, et une part de flan, qui la remettra peut-être debout -mais sans doute pour la recoucher dans la position du missionnaire, et pas pour lui compter fleurette itou- en effet, qui choisir?

La France est un pays de gueulards, de grognons, de râleurs : convenons-en.

Or, qui de ces deux candidats, auto-célébrés en boucle par tout ce que l'establishment compte de journalistes aux ordres, de médias mainstream, de lobbys politico-financiers qui tirent véritablement les ficelles du pantin pantelant qui un jour s'appela "démocratie", QUI donc de ces deux zèbres, bien sous tous rapports, rassurants à l'extrême, correspondent à cet idéal du président "râleur?" Qui, hein?

Je vous le donne en mille moi : personne. Aucun des deux champions. Dégun. Et alors là, toi, Jean-luc, tu arrivas.....

Faut dire que le choix, comment dire...si "choix" est le terme approprié, le choix donc, était véritablement faussé dès le départ. Ou comment faire croire au peuple que c'est encore lui qui prend les décisions, alors que les candidats sont interchangeables, peut être faits d'un métal différent, mais tous coulés dans le même moule?
Celui du capitalisme financiarisé triomphant, qui ne s'arrêtera non seulement que quand nous serons tous en esclavage,mais quand en plus nous en vanterons les mérites (du capitalisme, pas de l'esclavage. Quoique.)
Rosco il est content

Mais n'est-ce pas déjà le cas?

A ma Droite je voudrais un président-capitaine-dans-la-tempête-que-mes-potes-ont-provoquée (mais chut ça faut pas le dire), un pauvre type qui bouffe à tous les rateliers, du moment qu'ils lui rapportent, un gars qui a tellement fait de dégâts en cinq ans de mandat que la flemme la plus sauvage me saisit rien qu'à l'idée d'en dresser un début de liste. Ce que je me garderai bien de faire, donc.

ballotage favorable
Ou bien à ma Gauche vous me donnerez un "président qui fait enfin président c'est à dire un type rassurant mais pas trop bling-bling visiblement, et qui fermera sa gueule quand les vrais patrons (les financiers, les bourses, jsais pas moi choisissez) lui diront quoi faire". Une part de flan mais pas que : ça, c'est pour l'image des Guignols. Mais en coulisses, c'est le même que l'autre, disons qu'il est moins revanchard, moins farci de tics et moins préoccupé par son top-model, sa Patek Philippe à 55 000 euro ou je ne sais quelle autre connerie bling-bling. Mais on connait quand même le bougre : un éléphant de la pire espèce, qui attendait son heure dans l'ombre du vieux François (Mitterrand, pas Hollande), et prêt à tout pour s'assurer une place au soleil. Voire même, qui ne dédaignerait pas une petite résidence secondaire quitte à (ne pas) payer l'ISF (il s'en eut fallu de peu, oouuuff!), ou, un petit gueuleton ailleurs qu'au Fouquet's mais chut! Interdiction d'en parler, ça ne se fait pas chez les socialisses. Ça effrayerait la bonne conscience du bobo bedonnant qui croit encore qu'il est proche du Peuple.

Le choix est là, bonne gens. Choisissez. Votez, Peuple de Gauche. (rires)


Alors, inévitablement, tout ce que ce pays compte de gens plus ou moins sensés (comprenez : qui ont compris qu'il n'y a plus rien à comprendre) cherche en général une troisième voie. "Un troisième homme".

Passque bon, hein, faut pas déconner non plus, on vous a vus venir avec vos gros sabots!

touche-moi pas tu m'salis
En 2007, on a eu Bayrou : inamovible, franchouillard, rassurant, correct, ne dédaignant lâcher pas un bon coup de pied au cul à ces sauvageons faiseurs de poches à l'occasion (je sais, c'était une gifle, un camouflet, une mandale, une torgnole, mais certainement pas une taloche. Ok ok ok ça va! vous aurez rectifié vous-mêmes. Et puis je trouvais l'image plus parlante!)


nous venons en paix
Mais nous sommes en 2012 : la Criiiiiiise est passée par là. Avec son cortège d'avanies : plus de Rolex avant cinquante ans, le pouvoir des chats est en berne, Carla Bruni ressemble à un poulet aux hormones, Jean-michel Apathie nous prend tous pour des cons (mais c'est pas grave, du moment qu'il mérite toujours autant son salaire), le triple AAA est aux oubliettes et la croissance au fond des chiottes, quant au taux de chômage jvous en parle même pas, un truc à faire pâlir d'envie Robert Pattison himself, mon dieuuuu qu'il est bôôô vite vite ponds-nous un Twilight 5 pour éponger ce qui nous tient lieu de mélasse entre les oreilles, et fissa s'il te plaît, j'ai les foies et en temps de Criiise, rien de tel qu'une ânerie de plus pour oublier que j'existe, oublier oui y a que ça de vrai.

Oublier. Cette médiocrité.

Car ouais, je vous le demande encore une fois : où sont les élans du cœur? Ces moments de lyrisme qui nous ont fait aimer la politique? Ces envolées nous enjoignant de "reprendre le pouvoir", de "nous réveiller", de "rendre les coups à la finance?

je le savais! des militants pro-Méluche faisant le V de la victoire!
Mais pourquoi espérer un renouveau si tout semble foutu? Des lendemains qui chantent alors que "The Voice" fait un méga-carton sur TF1 (et donc, que la place est déjà prise, circulez y a plus rien à voir)?

Tout le monde sait que de toutes façons c'est foutu : le rouleau compresseur de la Criiiise est en marche, rien ne l'arrêtera vraiment, à part peut-être une bonne guerre. Ne nous leurrons pas : "ils" la provoqueront. "Ils"?

Les marchés financiers, la bourse, le pouvoir, ceux qui tirent les ficelles. J'ai pas dit les illuminati, hein (eux ils sont à part, ils viendront plus tard, quand Mulder se sera finalement tapé Scully, et qu'ils arrêteront de nous faire ch.r avec leurs états d'âme à la con. Petits-gris ou grands violets? Zone 51 ou Ricard? )

crise de foi
 Donc, pardonnez les digressions fort nombreuses, on ne se refait pas, je disais donc ils ne se laisseront pas avoir facilement : regardez la Grèce. La force par l'exemple : si vous rebellez, zallez avoir droit à un sacré paquet de douleurs hémorroïdaires, et ça tombe mal, vu que la Préparation H n'est plus remboursée, coupes budgétaires obligent, vous allez souffrir à sec....Message reçu? Bonne nouvelle pour tous les frustrés en manque de sexe, de calins, de tendresse : on va tous être baisés jusqu'à l'os, le capitalisme nous réduira tous en esclavage plutôt que de s'avouer vaincu. Alors il n'y a pas 36 solutions, soit on les laisse faire, soit on riposte. Ou on élit quelqu'un qui promet ça : Méluche.

je les aime au petit-déjeuner. Et bien cuits
L'archétype : le rouge, couteau entre les dents, qui ira égorger du bourgeois dans son plumard, sitôt élu, et fera rôtir leurs enfants pour les bouffer lors de son brunch d'investiture le 7 mai.

Ce gars m'a convaincu : je sais pas si il tiendra ses promesses, et limite je m'en fous. Mais je sais une chose : avec lui j'ai repris espoir, et rien que pour ça, il mérite que je joue le jeu de la mascarade, une dernière fois dans cette vie. Dimanche, je mettrai donc un bulletin "Mélenchon" dans l'urne. Et advienne que pourra.

Mélenchon, Président!

samedi 14 avril 2012

Lâcher-prise

C'est à cet instant que j'ai compris.

Cet ultime moment, cette infime fraction de temps, ce si beau mirage, fugace et si fort à la fois...

Tu m'as regardé, avec tes yeux rieurs, et j'ai su.

J'ai su que tout ceci n'était pas ce que j'espérais. Que jamais je n'aurai ce que tu ne peux me donner. Ce que tu ne veux te donner à toi-même.

J'aurai beau imaginer, désirer, espérer, rêver, forcer le passage, le destin, clamer ma désespérante soif : je suis seul dans ce désert. Un mirage.

Et je n'y peux rien. Pour qu'il y ait accord, il faut être deux. Égoïste? sans doute, je l'ai été! Et alors? Suis-je le seul à ne pouvoir espérer?

J'aurai beau y croire, m'illusionner, espérer, réessayer encore et encore chaque fois sur le tard.

Tout ceci n'est qu'une chimère. Une illusion.

Elle ne m'aimera jamais.

Je ne m'aimerai jamais.

Sans doute est-ce mieux ainsi : trop de passif tue la vie. Trop d'anormalité rend impossible un quelconque reclassement. Je suis vide désormais. Je l'ai toujours été : la seule différence, c'est que maintenant j'en suis conscient.

Au midi de ma vie, je l'ai toujours su. C'est mieux ainsi.

Que faire, maintenant, Seigneur, que faire ? Attendre ? Fuir ? Recommencer ?

Je ne peux pas. Je ne peux plus. 

Le dénouement est proche.

Qu'il en soit ainsi.


Je ne joue plus de rôles.

Je suis.

vendredi 30 mars 2012

Peut-être...

C'est l'histoire de cet homme avisé, qui avait gagné une Ferrari à la loterie.

Sa famille et ses amis, tous très contents pour lui, étaient venus célébrer cela chez lui.

« N' est-ce pas formidable ? » disaient-ils. « Quelle chance tu as ! »

L'homme sourit en disant : « Peut-être. »

Pendant quelques semaines, il eut beaucoup de plaisir a conduire sa voiture. Un jour, un conducteur ivre entra en collision avec lui a une intersection et il se retrouva a l'hôpital avec de multiples blessures.

Sa famille et ses amis vinrent le voir. « Quelle malchance ! », lui dirent-ils.

De nouveau, l'homme sourit en disant : « Peut-être. »

Alors qu’il se trouvait encore a l’hôpital, il y eut un glissement de terrain et sa maison fut emportée dans la mer. Une fois de plus, ses amis vinrent le voir le lendemain et lui dirent :
« Quelle chance que tu te sois encore trouvé a l'hôpital ! »

Et lui, de dire de nouveau : « Peut -être. »



Merci à Eckhart Tolle pour cette petite histoire

jeudi 16 février 2012

Comprendre

Pourquoi toujours vouloir tout comprendre?

comprendre=saisir avec le mental.

Le mental adore ça : comprendre, attraper, étiqueter, caser, ranger.

Pourquoi ne pas plutôt...sentir tout simplement?

Le sage montre la lune, le singe regarde le doigt.

Souvent, je me plais à non pas penser, mais ressentir.

Non pas à avoir, mais à être.

Non pas à posséder, mais à échanger.

Non pas à entasser, mais à donner.

Les mots sont tellement limités...alors que nous sommes des êtres sans limites!

Parfois, je regarde un "arbre", mais j'adore me dire que "ça" n'est pas un arbre.

Je sais que ça n'est pas que ça.
Amuses-toi donc à le faire : va en forêt, assieds-toi, et prends le temps de regarder ce que tu appelles "arbre". Et dis-toi simplement: ceci n'est pas un arbre. Pareil pour ce que tu appelles "oiseau", "chat", "homme" ou "morceau de bois". Ou même "cafard". Ça n'est pas ce que ton mental affirme que c'est!

Alors, qu'est-ce que c'est, d'après toi? voudras-tu toujours tout comprendre, ou te mettras-tu enfin à ressentir?


lundi 9 janvier 2012

Une page se tourne...

Mes amis me portent comme l'eau porte le nénuphar : ils me rendent léger, heureux, parfois ils me bousculent, me font chavirer, m'embarquent dans des histoires...

Que serait un Homme sans ses amis? Bien peu de chose en fait... C'est pour ça que je voulais leur rendre un dernier hommage. Je dis dernier car ce "blog" (ou ce qu'il en reste) sera très peu alimenté cette année. Cachez votre déception (oui, je sais les 3 pingouins qui suivent encore au fond de la salle vont me détester mais bon...), mais il se trouve que ça fait environ un mois et demi que je n'ai pas écrit un seul billet.
non non cette photo n'a rien à voir avec le sujet  mais j'avais envie de la mettre..histoire de me chauffer un peu :D

Un mois et demi aussi, que je n'ai pas travaillé mon instrument chéri (ma basse) quotidiennement.

Un mois et demi que je n'ai plus pris de photos.

En gros un mois et demi d'inactivité "créatrice" (oh le mot pompeux) pour moi, ça ne m'était pas arrivé depuis plus de 3 ans...

Et merde que ça fait du bien : oui j'en avais besoin. Et, au risque de ne pas vouloir me justifier une fois de plus, je pense que l'activité de ce blog, naturellement, est appelée à décroître : déjà que c'était pas folichon folichon...il se trouve que, comme toute chose qui suppose trop de chaînes, au bout d'un moment, je désire m'en libérer.

Il se trouve que je n'ai pas envie d'expliquer POURQUOI ça m'arrive : rassurez vous, je peux juste vous dire que je suis en train de me (re) trouver véritablement.

Trouver sa voie...ça vous dit quelque chose?

ça pourrait être ce que je ressens (non pas le guano c'est pas ça)
Sentir que le moment est venu : que ce dont vous avez toujours rêvé est à portée de vos mains, non pas parce que "c'est la chance" mais parce que je l'ai décidé. Parce que je le sens, je le comprends, je le sais. Synchronicités....c'est juste énorme, et je souhaite une seule chose à tous mes semblables : vivre ça aussi.

C'est ce qui est en train de m'arriver : je sais, au fond de moi je le sens, j'en suis plus que sûr, que ma voie est en train de se dessiner. Et ça me remplit de joie merde!

Du coup, tous ces billets (certains, j'en suis plus que fier, d'autres m'énervent plus que tout car je ne me reconnais plus dans ce gars haineux qui transparait entre les lignes) me paraissent tout à coup comment dire : dérisoires. Ou plutôt : hors de propos. Ou encore : fallait le faire, ok je l'ai fait, maintenant je passe à autre chose.

ce fut ma thérapie : tirer dans le tas, pas de quartier et dans la Joie!
La thérapie est finie : elle a porté ses fruits, inutile d'aller plus loin, pour l'instant...oh bien sûr, je continuerai à écrire, en fait j'ai des projets autres en écriture : du coup il faut que je choisisse. Histoire de temps, de disponibilités. D'évolution, sans doute. Et c'est tant mieux : même les meilleures choses ont une fin.

Et puis je ne veux pas fermer ce blog définitivement car :
1/c'est une partie de moi
2/il se trouve que je suis à peu près sûr que de temps en temps l'envie me reprendra de re-pondre quelque chose...en fait si je vous disais que j'ai encore pas mal d'ébauches de billets, voire de gros très gros textes quasiment prêts qui n'attendent qu'une ou deux retouches? Et j'aurai envie de les mettre ici, c'est un peu "ma maison" ce blog donc...ma maison ne sera jamais fermée.

Bon donc mais bordel assez "parlé" de moi : je voulais plutôt vous parler à VOUS, oui vous qui lisez (je le sais) ce blog, qui passez ici de temps en temps.

Je voulais vous dire MERCI car vous m'avez guéri : à travers votre regard, votre lecture sur mes "billets", sur mes "brûlots", sur ces "coups de gueule" et ces "délires" parfois hallucinés que j'ai pondus je me rends maintenant compte que vous m'avez plus que soutenu. Vous m'avez porté.

J'ai pu nouer des relations qui jamais ne s'effaceront (même si la distance, le temps n'arrangent pas les choses, il est certain que ce qui s'est noué ne se défera pas aussi facilement). J'ai pu aussi en conforter d'autres, à une période de ma vie où je n'ai fait que me chercher (j'ai pas encore tout trouvé, mais disons que je suis, je le crois, sur un chemin viable, cette fois).

Mike pourfendant les mécréants (de Droite-et Sarkozystes)
Je veux parler en premier lieu de MHPA, oui toi, Stéphane, pourras-tu un jour me pardonner? Pardonner de ne pas avoir tenu ma parole (venir te rendre visite en 2011), mais aussi et surtout de ne pas t'avoir répondu la dernière fois.. J'avais BESOIN de me détacher de ce blog, je sais que tu le comprendras (et pis si tu veux pas je te merde!)

Reste que tu es une des meilleures choses qui me soient arrivées sur la Toile(et pas que) : une "amitié" virtuelle, une communauté de vues sans jamais s'être rencontré, un blogueur hors pair, écrivain (en devenir) de talent aussi mais surtout et avant tout un vrai Être Humain, avec tout ce que je mets sur et dans ces mots...quelqu'un de sensible, de bagarreur, de droit. Quelqu'un que j'ai toujours deviné "porté" par ses idéaux d'un monde plus juste, quelqu'un surtout que la vie n'a pas épargné mais qui a su y trouver son compte, et se dire qu'elle valait la peine, malgré tout. En fait un peu comme un miroir de moi-même : tu as vécu des galères, tu en vis encore, mais ton courage, allié à un humour féroce, une plume ravageuse, un style décapant et surtout une envie de vivre hors norme, le désespoir jamais loin mais la hargne qui va avec, me font dire que tu es aussi celui qui m'a encouragé, aimé sans me connaître, qui étais un supporter de la première heure que dire d'autre? Que j'ai pleuré le jour où j'ai reçu ton livre? Que je vais virer homo si je continue?

Non et merde : je passerai juste par Rennes un de ces quatre : c'est pas qu'une promesse en l'air en fait non  je te le jure. Et n'oublie pas : la vie est parfois la pire des chiennes, mais c'est pour ça qu'elle est si belle. Comment apprécier la beauté sans ça, sinon?

dire que j'y suis jamais allé...
Ensuite, Lucia : qu'est-ce que je peux te dire, aussi? Que ta sensibilité, ton Amour des gens et des choses, tu les as aussi (sans doute) nourris à l'aune de grandes douleurs? Mais après tout, qu'est ce que j'ai, moi, à vouloir psychanalyser tout le monde, hein? En tout cas une chose est sûre pour moi : sœur d'écriture tu fus, sœur d'écriture tu es, et tu resteras (gonflant de l'écrire trois fois d'affilée cette expression elle est super longue!).

Je me souviendrai à tout jamais ce que nous avons partagé, toi, Mike et moi (ptêtre j'ai rêvé, en fait j'ai été le seul à y voir quelque chose?hihi) au commencement de tout ça : par delà la toile, les distances,  une sorte de fraternité (ouais j'ose le mot!) s'est créée, une affection, bref un lien. Tu m'as fait aimer ton Portugal, ta poésie, ta douleur aussi. J'ai eu le bonheur de te rencontrer, toi ainsi que Julien (que te dire, à toi aussi? Qu'il va falloir que tu crées ton blog pour prendre le relais du mien? Je t'embrasse aussi!! écris-moi merde! dis-moi où tu en es!!) et même si l'impression fut bizarre -IRL ça fait tout drôle, quand le provincial que je suis rencontre la parisienne (immigrée ;) ) que tu es, les différences, ce qu'on s'était imaginé, tout ça quoi font que... je ne regrette rien, sauf que ce fut trop court!

Je t'embrasse, Lucia. Et merci pour ce que tu m'as donné dans ton blog, et en dehors.

Bon, pour la bande de crevards qui se croit au cinéma, patientez, posez vos pop-corn car votre tour arrive, le temps d'attraper un mouchoir et je continue.

Des lecteurs, sur ce blog il y en a eu : très peu ont commenté en fait, mais par les retours que j'en ai, je sais que pas mal s'y sont intéressé et m'ont encouragé, donné leurs avis... (je sais faire ma pub quand je veux). Qu'ils en soient ici remerciés, petit tour d'horizon....

qu'importe le flacon...
A Marina, je voulais juste dire : coucou à toi qui passes ici de temps en temps, je le sais, tu le sais , j'ai pris une autre voie et cette voie-là nécessite toute mon énergie. Et je sais que tu sais que je sais (hum) que je te dis MERCI pour ce que tu as fait pour moi. Sincèrement, tu avais raison : tu m'as ouvert les yeux qui étaient fermés depuis bien trop longtemps, c'est tout ce qu'il me fallait, pour me réaliser, en  fait. Je voulais juste te dire que j'aurais aimé t'aider plus, de mon côté, pour que toi tu ailles mieux. Mais ça, ça n'est pas perdu, jamais : l'aide est à ta disposition, tu la prends si tu veux et/ou si tu en as besoin (je ne me vexe plus, je comprends promis!). Et je t'embrasse de tout mon cœur, toi qui m'a tant donné, et qui m'a un peu pris aussi (c'est de bonne guerre ;) )

Au plaisir de te revoir, peut être...

sééébouneet! c'est l'heure du lubrifiant!
A Seb : mon ami, mon pote, mon frère...je sais que tu viens quelquefois par ici (tous les dimanches? après téléfoot en fait, hein?) et je sais pas quoi te dire à toi aussi, en fait OUI je sais, j'espère que tu es heureux, car moi je suis heureux que tu le soies, qu'il n'y a aucune rancœur dans quelque partie de mon cœur que ce soit envers toi rapport à ce que tu sais (mes sushis te l'ont prouvé non? ), et que tu ne vas pas trop m'en vouloir pour l'arrêt de ces billets que tu me réclames souvent à cor et à cri (enfin presque), et surtout surtout je voudrais que n'oublies pas : je resterai ton ami, toujours là pour toi si tu as besoin..je t'embrasse vieille fiotte, et à dimanche pour une bonne répète!! (t'as intérêt à y être, et n'oublies pas la vaseline ;) )

je cherchais un truc sur les bateaux..
A "la Reine de glace". : j'ose pas écrire ton prénom.. (trop peur de me faire engueuler!!tu noteras : je respecte ton "anonymat" on sait jamais :p ) je sais que tu te reconnaitras! Je sais aussi que tu venais parfois par ici, tu me l'avais dit...et je voulais te dire qu'on a vécu des moments sympa malgré tout.. et que je te souhaite de trouver le calme en toi, comme cette mer que tu aimes tant. Tu sais très bien, au fond de toi, que la tempête ne dure pas toujours..sinon le voilier va par le fond! Et ta vieille coque (que tu crois vieille) n'en a pas encore fini avec la vie, il suffit juste que tu souries un peu à cette vie qui t'a parfois malmenée, mais tu es, j'en suis persuadé, quelqu'un de super. Et tu as cette envie en toi, quoi que tu en dises, quoi que tu montres aux autres (et crois-moi je suis passé par là) tu le sais au fond de toi que c'est vrai.
Et pis tiens : pour une fois j'ai raison point barre parce que ici c'est chez moi et que toi tu es mon invitée. Et que je dis ce que je veux. Et que tu peux pas me contredire. NA. Alors ça fait quoi?

La vie est belle, miss......je t'embrasse.

A Alex : eh trouffion, t'es dans le coin? Un seul message pour toi : pars vite à Montauban, y parait que là-bas il y a quelqu'un qui t'attend...seul problème, je pars avec toi!!! (ça vaaaa je déconne! :p ) A dimanche mon frangin! Et tu sais que je t'aimerai toujours plus que n'importe laquelle que tu vas te marier avec (oohhh la belle phraaaase!).

bordel cette année on le fait : on devient homos célèèèbres!!
A Yoann : alors toi je sais pas si tu passes encore ici ; quoiqu'il en soit je te dis RESPECT si c'est le cas, parce qu'avec la vie que tu mènes, le boulot les couches à changer la gratte à bosser l'asso à monter etc.etc. si tu trouves encore le temps de venir glandouiller dans le coin, franco c'est pas bien...je vais directos te balancer à ta meuf! En fait je suis à peu près sûr que c'est plus elle qui vient trainer par ici que toi (coucou Aline jme trompe? !). Au fait j'en profite miss : pardon pour le texte en commun que je t’avais promis pour Noël..tu vois, je n'ai tout simplement pas pu. J'ai essayé d'écrire, mais je ne pouvais plus. Tu as l'explication que je ne t'ai jamais donnée. Pardonne-moi.
Mais ça n'est que partie remise juré! Il faudra juste un peu plus de temps... embrasse ton ptit bout pour moi!


Le métronome, andouille!
A Thib : ehh le Parisien tu redescends quand tu veux...tu nous manques trop petit merdeux. Tu me manques : t'es un des meilleurs avec qui j'ai jamais eu le privilège de jouer (et dieu sait que j'en ai essayé des batteuses hihi!) mais que ça ne t'empêche pas de bosser au métronome ok?tu feras une bise à ta chérie..sur les 4 joues (hul ok je sors).

Je t'aime jeune padawan : ponds-nous un truc à la Spielberg et éclates-toi! Tu le mérites..


ayé! j'ai trouvé ZE pochette de notre futur album! avouez :ça TUE
En me relisant un peu, je me rends compte avec effroi que j'ai failli oublier un rouage essentiel de ma vie, cette année : toi, Rémi, avec qui j'ai maintenu contact un peu par l'intermédiaire de ce blog, quand on ne se voyait plus, tu m'en as parlé, je sais que tu venais ici de temps en temps. Je sais aussi que tu es comme un frère pour moi : on a vécu des trucs énormes ensemble, on en vivra encore d'autres. Tu es un des seuls, avec Marina, à qui j'ai parlé de ce projet de vie qui me tient tant à cœur. Je voulais juste que tu saches que ça ne remet pas en cause le fait de jouer ensemble, et de pondre un truc qui, je le sais j'en suis sûr, un jour, donnera quelque chose. Tu es un sacré musicien, et un sacré enfoiré aussi : un univers à toi tout seul! Il faut juste que tu soies un peu plus patient...mais tu as tellement évolué depuis que je te connais, que c'est tout simplement un miracle (sonnez la cloche) et à chaque fois que je te regarde, qui l'aurait cru? Je suis fier de toi..dire qu'à une époque tu me faisais peur?! Tu imagines, le chemin parcouru? Tu es l'exemple vivant de ce que la vie nous réserve de meilleur!...on se revoit bientôt, très bientôt, je crois qu'on tient le bon bout cette fois-ci mon pote...


Ben voilà, le tour d'horizon est terminé, il me semble.

Voilà, l'Ultime Psychanalyse est passée.
C'était ma Dernière Séance.
Rideau. Game Over.
This is the end, my friend.


N'oubliez pas : nos sommes des Dieux, notre plus grand défi ici-bas, c'est de l'accepter. Et d'arrêter de faire les cons.


Portez-vous bien.


Bonne année 2012!




merde, j'ai vieilli


Je dédie cette bafouille au Coucou, à Fred, Nico et Anne-lise, à tous ceux qui sont partis cette année...

Et concernant tous ceux que je n'aurais pas eu le bon goût de citer, à tous les oubliés, à tous les présomptueux du bulbe rachidien qui auraient eu la désinvolte outrecuidance d'imaginer pouvoir faire partie de ce panthéon mirifique,  je vous dis juste : désolé! So what the fuck up???

Le bureau des plaintes?  c'est par ici .
Ça vous va?