jeudi 21 juillet 2011

Jeudi noir

Le jeudi a toujours été une journée pourrie, chez moi.

Aussi longtemps que je me souvienne, que je remonte dans le temps et les souvenirs… 

Ça semble avoir commencé dès la maternelle d’ailleurs : qui dit jeudi, dit journée de merde. Forcément, obligatoirement, ça doit être inscrit quelque part. Peut être dans mon ADN, allez savoir, ou alors sur l’ardoise de ma vie, celle qu’on appelle Destinée, qui est mise à jour en permanence par quelque dieu aveugle et rigolard, ou une quelconque pétasse Déesse/Muse/Parque Grecque se gaussant de mes pathétiques efforts pour essayer de surnager, chaque foutu put*in de jeudi que je vis, au milieu de ce chaos ambiant qui referme systématiquement ses mâchoires sur mes roustons, depuis des années ? Tel un grand requin blanc à la dèche depuis trois mois, le jeudi me court après, moi le naufragé de la semaine…

A chaque fois, je me crois intouchable, sur mon foutu trois-mâts (le bien nommé Mercredi) je navigue avec confiance, je bombe le torse, rien ne peut m’atteindre, je suis le Roi, le Capitaine, le seul Maître à bord de ma destinée. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas : vendredi, samedi, dimanche…je navigue par fort vent, de face ou de travers, hisse la voile matelot : on s’en tape, on avance, et à fond ! lundi, mardi, mercredi…des pirates ? des gredins ? Amenez les canons, hissez nos couleurs, cette bande de vauriens va voir de quel bois je me chauffe ! Rien ne semble pouvoir arrêter ma course, sauf qu’à chaque fois, le mercredi soir, j’aperçois ces nuages, à l’horizon…

Et là, je me dis :
-« oh shit, darling, je crois que demain, c’est jeudi… »

jsuis comme un'boul'de flipper..qui roul'
Et ça ne rate pas : le vent se renforce subitement, les nuages obscurcissent brusquement le soleil. En deux temps trois mouvements, la mer se démonte tel une étagère Ikea bas de gamme. Ensuite, c’est lame de fond, creux de quinze mètres, tsunami, grain blanc, typhon ou tornade (ou tout en même temps), au choix, et mon  gigantesque et naguère fier voilier se transforme en vulgaire coque de noix : les paquets d’eau de mer lessivent le pont, ça gîte à tribord, ça ne tangue plus ça fait juste des tonneaux comme une vulgaire 2CV qui aurait raté un virage dans le Tourmalet ; sur ce, la barre devient incontrôlable, en général c’est à ce moment-là que le grand mât choisit de se faire la malle dans un craquement sinistre, juste après c’est les moussaillons qui se jettent tous par-dessus bord en embarquant les derniers gilets de sauvetage, sans parler de tous les autres rats qui quittent le navire dans un bel ensemble, forcément les paquets d'eau de mer au bout d'un moment c'est gonflant, ça gîte aussi  à bâbord désormais, puis la barre décide à son tour de ne plus faire équipe avec moi et m'échappe totalement, au final je me retrouve seul, comme une andouille, à regarder les récifs se rapprocher à toute vitesse du bateau…ou l’inverse, sais plus.

Non, vraiment, mener sa barque le jeudi, c’est mission impossible.

Bref retour en arrière…

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-« aga, agaaah, aGUEUUUhhhhh ZE VEuu ALLER O SSINEMA!!»

-« Mais non Christophe, il faut que tu AR-TI-CU-LES. C’est pas parce que tu n’as que sept ans que tu dois faire le zouave, tu comprends ? Et tiens-toi droit ! Quand on est dans un lieu public, on se tient COR-REC-TE-MENT, compris ?  Ahhh, mais tu m’éneeerves, c’est pas possib’ ça…»

PIF ! fait la giflette, cinglante sur la ptite tête du minot remuant qui subitement se tient coi, reniflant l’énième injustice…

-«comme ça tu te tiendras peut-être tranquille, à la fin? »

L’institutrice tire le gamin avec une force quasi surnaturelle, comme si elle voulait lui allonger le bras, ou mieux le lui décoller du reste du corps, voire pourquoi pas l’accrocher au sommet du réverbère comme un vieux chiffon dégoûtant…

-« agaahhH, agh-OOUYIIUIINNNNNN ZE veEux alléEEE au ciiinéEééMMMAAAAAA !!!! »

pour certains c'est le stade, moi c'était le cinoche
le minot hurle, se débat brièvement, puis se relâche subitement, complètement ; il demeure ainsi, limite inerte, traîné sur plusieurs mètres, la tête désespérément tournée vers l’affiche lumineuse, accrochée en hauteur, qui semble le narguer… Devant l’entrée du cinéma qu’ils viennent de dépasser à toute allure, des queues sont déjà formées, jeunes et moins jeunes se pressent, impatients d’obtenir un ticket pour le dernier film de…

-« Mais voyons, tu sais très bien qu’aujourd’hui, nous sommes JEUDI, et le JEUDI, c’est ton rendez-vous chez le Docteur, tu le sais, n’est-ce pas ? »

Le ton se veut mielleux, conciliant à l’extrême, empreint de fausse joie non dissimulée : cette idiote sait par avance que je ne m’en laisserai pas compter, on ne me la fait pas à moi, je sais déjà discerner une fausse intonation d’une vraie intention. Et celle-là me fait les deux, en ce moment. Qu’importe ! Je VEUX aller voir le dernier…

-« Allez, allez, remue-toi un peu ! Sinon je te mets une fessée, tu as compris ? Ne m’obliges pas à en arriver à cette extrémité… »

Mais qu’est-ce qu’elle me fait mal, cette conne ! Non mais vous vous rendez compte ? C’est pas tellement mon bras –qu’elle semble avoir pris pour un élastique depuis ce matin- que la personnification de l’injustice la plus crasse qu’elle représente : pour quelle raison elle ne me laisse pas aller au cinéma, je vous le demande ? Pour un rendez-vous de pacotille –notez que, bien que ne connaissant pas ce mot à l’époque, c’est exactement celui que j’aurais employé si j’avais pu m’exprimer intelligiblement.
doctor communis vulgaris
  Mais qu’est ce qu’on s’en fiche, de ce docteur, on sait très bien qu’il va faire comme à chaque fois :  le même constat, c’est couru d’avance, je le vois d’ici avec son air pincé et son costume rayé qui fait sérieux, bien calé dans son bureau, avec ses bibliothèques en bois précieux remplies d’ouvrages ésotériques (planches d’anatomie, traités de médecine anciens, gros volumes encyclopédiques sur les médicaments..), bien protégés derrière leurs vitrages reflétant soigneusement la lumière, et lui qui trône au fond de son fauteuil en cuir hors de prix, c’est sûr, tout ça en jette ! A chaque fois c'est la même chose, ce gars se la pète grave, et l'autre là, qui fait rien qu'à le dévorer des yeux, qui se rapetisse, et qui lui donne du "môôôsieur le docteur" par-ci, du "professeur" par-là, en veux-tu en voilà, et tout ça me débecte, du haut de mes sept ans je sais que tout ça n'est que vaste hypocrisie, mais que puis-je y faire, car je réalise déjà, à cette époque, que tout ceci n'est qu'une vaste farce dont je ne suis qu'un des acteurs. 

comme un arracheur de dents
Je suis victime, malgré moi, de ce monde, de ce système qui joue la comédie : le "Docteur" va annoncer d'une voix grave et empreinte de sérénité professorale que je ne suis toujours pas guéri, que mes bronches, mes sinus sont toujours dans un état pitoyable, que je suis malade, faible, chétif, et, dieu merci, voué à une existence pas des plus réjouissantes : contrôles et explorations futures nécessaires. Cures, éloignements des grandes villes et de la pollution, régime adapté...

-"dis, quand c'est que je pourrai aller voir le dernier..-"
-"TAIS-TOI QUAND LE DOCTEUR PARLE, INSOLENT!" 

Le ton est cinglant, les yeux rageurs, la menace palpable dans la voix, je sais que je n'y échapperai pas, cet affront va se payer au centuple...

-"Excusez-le Docteur, il est tout obnubilé par ce dernier film, vous savez ce tas d'inepties..."
-"oh mais ça n'est pas grave, à son âge j'avais bien le besoin de rêver aussi, je comprends..."
-"oui, mais cet enfant est gâté pourri, d'abord les maquettes, ensuite les peluches du film, et maintenant la séance de cinéma! On ne s'en sortira pas! Dites-moi, combien je vous dois?"

A nouveau ce ton mielleux. La capacité qu'a cette femme créature à changer d'intonation selon les circonstances m'estomaquera toujours.

-"Oh, ça fera 100 francs, s'il vous plaît"
-"cent francs, voilà, bien..je vous fais un chèque, ça ne vous dérange pas, comme d'habitude?"
-"non, bien sur, pas de problème."
-"et nous sommes le? "
-"20. Jeudi 20 octobre."
-ahh. Jeudi. Bien sûr. Jeudi. Voilà."

-"Mère? C'est ça! J'ai retrouvé! Ca y est!! Le Retour du Jedi! C'est le film!"

-"TAIS-TOI!"




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Il fait un temps de chien ce matin... bloqué dans les bouchons -merci le gars qui a eu la bonne idée d'avoir un accident, comme une fois sur 5 par semaine dans le coin- je regarde le ciel... La musique à fond les ballons dans l'autoradio, je fais quelques vocalises sur un bon vieux morceau de ZZ Top.

"-ioouuuuuhouhouhou, caineteuhhhh stOp Ze bloouuuse! Ioouuuuuhouhouhou, no no no!"


et au bout du tunnel je vis une lumière...
 Pare-chocs contre pare-chocs, on avance à pas de fourmis jusqu'à la passerelle; au-delà c'est le chaos, le vide total, le noir intersidéral seulement peuplé d'une multitude d'étoiles rouges, isolées, comme autant de feux arrière dans les fumées et l'humidité de la ville sous l'orage. J'en ai mal aux mollets à force d'embrayer, de débrayer, de ronger mon frein sous la pédale d'accélérateur...

Brusquement la voiture gîte à droite, mince qu'est-ce qui se pass*  *pschhhhhhhhh*

Je me gare sur le bas côté, au milieu des coups de klaxon et des regards rageurs de tous ces inconnus qui, par milliers se rendent avec empressement vers un lieu qu'ils détestent plus que tout...ce boulot qu'ils ont tellement de chance de posséder...Au dehors, le tonnerre tonne, la pluie boueuse salit tout, les éclairs illuminent les tours grisâtres de la ville... grisâtres et tristes, comme les cœurs de ces milliers de galériens modernes qui rament vers on ne sait quelle funeste destination.

Je remonte le col de mon caban avant de me précipiter dehors : je ne peux éviter les bourrasques, encore moins les projections de pluie que mes compagnons de purgatoire anonymes balancent à toute volée en passant à côté de moi, j'en suis sûr avec beaucoup de regret toutefois..

Ce put**n de pneu avant droit est plus qu'à plat : on dirait mon compte en banque le vingt du mois.

Un clou de charpentier -mais bordel, qu'est-ce qu'un clou de charpentier de dix centimètres de long fout là, au beau milieu du périph, à 7 plombes du mat'??- est nonchalamment planté dans ce qui reste de ma roue : au premier regard, je constate que c'est tout le pneu qu'il faudra changer, j'ai roulé sur le merdier un peu trop longtemps, et de vilaines griffures traversent le caoutchouc ; elles dessinent comme des zébrures dans l'acier de la jante..."c'est beau, regarde comme ça brille au milieu de tout ça!" me surprend-je à penser fugitivement. Manquerait plus que je déraille : mais qu'est-ce qui m'arrive? Bon dieu, reprends-toi pauvre couillon! Tu vas arriver en retard, et t'es au beau milieu de nulle part!

ben quoi, rhino, éléphants, c'est à peu près pareil non?
Voyons voir..où est-ce que j'ai foutu cette merde de démonte-pneu? Je rabats le coffre, ce qui m'offre une protection bienvenue, quoique très relative, contre les éléments déchaînés -au premier chef desquels les automobilistes qui continuent de déboîter avec la grâce d'un rhinocéros en train de sodomiser la fée clochette (si, si, c'est possible, il faut juste que vous visualisiez).

Tout en essuyant péniblement les rigoles de flotte boueuse qui se fraient un passage de ma nuque jusqu'au milieu de mon dos, via le col de ma chemise, vers une destination plus qu'inavouable en ces colonnes (selon la toute bête loi dite "de la gravité") je sors la "boîte de secours" de son logement dans le coffre : bien pensé le coup du logement de secours me dis-je avec une pointe de satisfaction. Pour une fois que ces cons d'ingénieurs de chez Renault conçoivent quelque chose de pratique!

Pratique bien sûr, sauf quand ledit compartiment est recouvert par un monceau de cartes routières, de vieux pulls et autres saloperies accumulés au gré de mes errances : conjugué à ma fébrilité et à l'action du mistral (qui, les bons jours, souffle au minimum à 290 km/h sur "notre Belleuh Cité Phocéhènneuh" donc aujourd'hui jour de tempête jvous raconte même pas), l'ouverture soudaine du coffre fait aspiration...le merdier s'envole dans tous les sens.

Je prends une carte de la Corse au 1:500 000e en pleine poire, tandis que le seau de plastique renfermant diverses délicatesses d'un autre âge (bouteille de lave-vitres à moitié pleine, sacs plastiques "verts" estampillés Carrefour-je-positive-pour-la-planète-que-je-contribue-à-empoisonner-gaiement-comme-le-bobo-que-je-suis, canettes de Red Bull vides, paquet de capotes plein, chiffon graisseux, bouchon d'huile de vidange, etc etc), le foutu seau plastique plein à ras-bord disai-je, ô miracle des miracles, ô merveille de la loi de Gravité inversée (la Loi de Moore quoi), s'envole avec grâce et volupté sur quelques centimètres pour retomber, que dis-je atterrir amerrir sur mon pied gauche, tel un gros pavé dans la mare, avec un drôle de bruit assez mat -genre "poc!". Non, "poc-craaac! "en fait.

j'aurais préféré..Dieu ne m'a pas accordé cette joie
Sous le coup de la surprise et de la douleur mêlés (le "craaac" symbolisant très sommairement la rupture des relations tendineuses entre ma cheville et ma malléole externe), je lache promptement la "malette de secours" qui aussitôt en profite pour se faire embarquer par le 728ème carosse me doublant dans un coup de klaxon furieux, mais elle n'ira pas loin, la perverse, remarquez comme la nature est bien faite : elle se fait littéralement ex-plo-ser par ledit véhicule, en une myriade de morceaux (clé anglaise par-ci, bombe anti-crevaison par là, clé ôte-écrous de sécurité par là-bas, manuel d'instructions détaillées ailleurs...) vite engloutis par les flaques de boue, les pneus des automobilistes adverses continuant leur travail de rhinocéros sodomites, écrasant menu, labourant ma petite boîte-fée-clochette (snif), douchant férocement tous mes espoirs de réparer ce foutu pneumatique...

Ô Maître, j'adhère totalement(ceux qui comprennent pas tant pis)
Ah, j'oubliais aussi : me suis pété également le coccyx en retombant comme une loque sur le cul, dans un beau triple salto arrière combiné à un double flip inversé sur rotation de l'axe médian. En gros me suis mangé la tronche sévère sur le bitume. Faut dire qu'en me retournant, un pathétique réflexe issu des couches archaïques de mon cortex préfrontal m'a fait essayer de rattraper cte maudite mallette. Et en reculant j'ai glissé sur l'exemplaire de "L'évènement du Jeudi" qui venait de s'étaler nonchalamment par là, telle une mouette crevée, dans un gracieux vol plané de l'intérieur de mon seau à conneries jusque sous mes pieds. La Loi de Moore, jvous dis.

Faut dire que j'ai toujours aimé les vieilles revues, peux pas m'en empêcher, peux pas les jeter. Du coup je les conserve, pour les lire aux chiottes, ou au camping, entre deux barbecues. Vous savez, en maillot une pièce, coffre ouvert, entre la triplette et le pastis, à l'ombre des pins et au chant des cigâââleuhs? Vous voyez le tableau?

Summer of.... Loooooove

Je suis un vrai sentimental.

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On est jeudi ce soir... exactement le 1885ème foutu jeudi de mon existence (faites pas ch.., j'ai fait le calcul.)

Tout ça pour dire qu'avec un peu de malchance, si je reste dans la moyenne Française, étant à peu près à la moitié de cette misérable existence, il m'en reste à peu près autant à vivre jusqu'à la Fin Libératrice...

1885 jours de galère.

1885 bonnes raisons de voir la vie en noir.

1885 réveils du mauvais pied, 1885 engueulades avec la conne de vieille au supermarché qui te passe devant en faisant semblant de ne pas t'avoir vu; 1885 médius levés bien haut à l'imbécile qui te fait une queue de poisson sur l'autoroute. 1885 fois que ta petite amie (quand tu en as une) t'envoie balader parce que tu la saoules, chéri pas le jeudi j'ai mon cycle. 1885 journées sous la pluie avec un pneu à changer, et 1885 jours de découvert à la banque, donc 1885 fois des agios.

1885 fois le gros orteil que tu te cognes dans le chambranle de la porte, alors que tu te réveilles à peine -et que tu es en retard, bien sûr, pour cause de 1885ème panne d'oreiller...et 1885 fois où tu pisseras sur ledit orteil, passque t'es mal réveillé, et que tu ne penses qu'à une chose : rien.

1885 remarques désobligeantes au boulot, 1885 fois à regarder par la fenêtre, et à se dire : "mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça aujourd'hui?"

1885 fois des hémorroïdes.

1885 fois à la selle















1885 journées de merde.



4 commentaires:

  1. Ah oui, quand même !
    Vigoureux billet pour un dépressif, tout de même, dans cet océan de merde, tu arrives toutefois à surnager, et de quelle manière !!!
    Marrant comme le jeudi pour d'autres, écoliers, salariés, peut au contraire préfigurer la libération, because le week-end.
    Qhand tu vois comme les étudiants se murgent le jeudi soir... (à moins qu'ils aient le même stigmate que toi, et qu'ils noient cet irrépressible appréhension du jeudi qu'ils ont au fond des tripes dans l'alcool, peut-être, alors, non ?

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  2. le problème dans tout ça c'est qu'après loe jeudi il y a le vendredi, et c'est donc pas le week end...je dis ça en même temps je dis rien, hein, c'est juste histoire de faire mon chieur une flois de plus ^^ ..

    sinon l'alcool, effectivement ça peut aider...mais pourquoi QUE le jeudi?

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  3. hein ?! ben, qu'est-ce qui t'est arrivé, un accident ? moi, c'est le dimanche (soir) que j'ai le bourdon. TGIF (thanks God it's friday). Bon courage pour ton week-end.

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  4. non lucia, pas d'accident...c'est le jeudi, c'est normal ^^
    toi c'est le dimanche? le jour du saigneur? moi le dimanche j'aime bien :tout le monde fait la tête (because lendemain de samedi et veille de lundi..) du coup je suis content ;)
    bises

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merci de poster ici vos irrévérencieux commentaires. Tout ce qui est révérencieux ne sera pas accepté, ainsi que tout ce qui est contraire aux valeurs de ce blog en général (allez, on va dire : "Valeurs Humanistes"). Après, pour le reste, j'adoooore polémiquer... (NB : les commentaires anonymes ne sont pas acceptés, prenez au moins un pseudo quoi!)