vendredi 30 mars 2012

Peut-être...

C'est l'histoire de cet homme avisé, qui avait gagné une Ferrari à la loterie.

Sa famille et ses amis, tous très contents pour lui, étaient venus célébrer cela chez lui.

« N' est-ce pas formidable ? » disaient-ils. « Quelle chance tu as ! »

L'homme sourit en disant : « Peut-être. »

Pendant quelques semaines, il eut beaucoup de plaisir a conduire sa voiture. Un jour, un conducteur ivre entra en collision avec lui a une intersection et il se retrouva a l'hôpital avec de multiples blessures.

Sa famille et ses amis vinrent le voir. « Quelle malchance ! », lui dirent-ils.

De nouveau, l'homme sourit en disant : « Peut-être. »

Alors qu’il se trouvait encore a l’hôpital, il y eut un glissement de terrain et sa maison fut emportée dans la mer. Une fois de plus, ses amis vinrent le voir le lendemain et lui dirent :
« Quelle chance que tu te sois encore trouvé a l'hôpital ! »

Et lui, de dire de nouveau : « Peut -être. »



Merci à Eckhart Tolle pour cette petite histoire

6 commentaires:

  1. j'aime beaucoup, car cela dit ce que notre vie est. Des désastres et des chances. A nous de rester constants, à nous de trouver le chemin du milieu, celui qui ni ne s'effondre ni ne s'envole trop. Comment vas-tu, ami ?

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  2. coucou Lucia :)

    ça fait plaisir de te voir passer par ici à chaque fois que je poste ! (ce qui n'arrive plus trop ;) )
    heureux que cette petite histoire t'ait plu, c'est tire de "Nouvelle Terre" de Eckhart Tolle, si tu ne l'as pas lu, je te le conseille, vraiment...
    sinon je vais bien, sincèrement, mes projets avancent, à pas de loup mais ils avancent...et je sais ce que veut dire "être en paix" enfin!

    et toi? tout va bien par chez toi? par chez vous? dans la grande ville des fous? :p donnez moi des nouvelles! (je dois avoir votre mail dans mon carnet d'adresses, faut juste que j'y pense..)
    je vous embrasse

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  3. Oui, tu l'as dit, nous vivons dans la ville des fous, et le devenons sans doute plus que de raison ;)) mais c'est le sort que nous avons choisi, d'être parmi les malheureux, les handicapés du cerveau (la pollution de ces derniers jours nous a presque asphyxiés).

    Nous aussi on se dit (enfin, J. le répète à tout bout de champ) qu'on va t'écrire un mail. Alors, tes billets de temps à autre c'est déjà ça ;))

    Bien sûr nous te lisons à chaque fois.

    Bisous à toi aussi,
    L. et J.

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  4. Cher Toff, je te sens là quelque part (oui j'aime bien utiliser des formules à la con) dans une avoisinante expectative que la mienne.
    Tout ça d'ordre philosophique, moral, sentimental, politique, et ce je ne sais quoi d'autre encore que je n'ai pas à savoir d'ailleurs, puisque c'est tout toi et que ça te regarde.
    Bref l'on patauge. Et quand on patauge, on a que très moyennement l'impression d'avancer.
    Et pourtant (si si,) on avance. Et beaucoup plus vite qu'on ne le croit, car le plus important est de "tendre vers" ou "tendre à" (d'où le mot si souvent mal compris et si bêtement connoté : "prétendre", alors que déjà il FAUT prétendre, avant de devenir).
    Donc je ne sais pas trop où tu en es mais je te souhaite des tas de bonnes choses, et de continuer à faire ce que tu fais si bien : c'est à dire, déjà, "être" et "devenir" (si ce n'est déjà fait).

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  5. je parle de la page effacée, celle qui nous fait mal, celle qui nous rappelle la douleur d'aimer. Je te réponds quand même, malgré l'effacement, "que faut-il faire ?" quand la douleur nous taraude, quand le désespoir nous mine... rien. Tu as eu raison d'effacer les traces. Ce n'est pas important la douleur. Seule la joie, l'envie de recommencer, de sourire, d'ouvrir de nouveau les bras, valent la peine de la peine...

    Je t'embrasse,
    Lucia

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  6. coucou ;)
    @ lucia & mike

    merci de vous revoir ici, ça fait plaisir...

    vous me manquâtes en fait!

    je pense que je vais recommencer à écrire..un peu!

    Cette page, oui, je l'ai effacée, parce que j'applique ce que j'appelle "l'écriture exorcisme"

    j'écris ce qui ne va pas, puis je l'efface.
    Ca me guérit en général.
    Et pusi j'ai eu honte de cette "page", je sais pas pourquoi, je trouve ça trop noir. Trop perso peut être? Alors pourquoi la mettre ici? ambivalence, quand tu nous tiens...

    J'aurais d'ailleurs cru que ça n'apparaitrait pas, mais me suis planté (les flux rss je pense..)

    malgré l'heure tardive où j'ai écrit ce truc (genre 2h00 du mat) c'est resté!

    alors pourquoi l'enlever, après tout?

    Je le remets.......car rien n'est grave, en fait! au contraire, c'est la fin d'une illusion de plus :) :)

    je vous embrasse tous les 2

    à bientôt

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