Cher Coucou,
j'ai appris ce soir que vous nous avez quittés.
Quelques mois après votre bien-aimée. Quelques mois après que nous nous soyons rencontrés "virtuellement".
J'ai en fait décidé de démarrer le "blogging" (Blogage? C'est comment qu'on dit?) en vous lisant, en lisant votre "Coucou de Claviers". C'est vraiment à la lecture de votre blog (suivi, de près, par ceux de Mike et Lucia) que j'ai décidé de "me lancer".
Enragé, j'étais alors. Vous m'avez même donné un coup de main lors de la publication de mon premier billet : grâce à vous, j'ai ramené mes premiers commentateurs...et mon égo a pu s'endormir ce soir-là relativement satisfait.
Vous étiez comme ça : honnête, sincère, engagé aussi, humoristique toujours, dans un univers où souvent, le classement Wikio prime sur pas mal de choses...
C'est en effet votre blog, sur lequel je suis tombé par hasard, qui m'a vraiment fait rebondir sur le sens de mon engagement : engagement de "type à Gauche", de "Gars de Gauche", mais aussi d"'écrivain".
Votre rectitude, votre sagesse -ou du moins celle que je percevais comme telle-, votre impartialité, votre sens de la mesure, et votre style inimitable m'auront marqué durablement. C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai jamais pu me résoudre à vous tutoyer...
J'aurais aimé vous rencontrer "en vrai" : ça restera un de mes regrets, vous n'habitiez pas très loin de chez moi, et je me disais, confiant, qu'on avait le temps...on ne sait jamais tout, en fin de compte non? C'est ce qui fait que la vie est ce qu'elle est : belle, imprévisible et parfois cruelle.
Vous m'avez donné plusieurs leçons, mais je n'en retiendrai, parmi celles-ci, qu'une seule : l'honnêteté n'empêche pas le respect. La conviction n'empêche pas de rêver. La sagesse ne doit jamais se départir de la gentillesse.
Je salue ici le blogueur, l'intellectuel, le progressiste, l'écrivain... l'Humain.
Hommage à vous : où que vous soyez, je sais que vous êtes bien, désormais.
Vous me manquerez...égoïstement.
Vous manquerez à beaucoup... assurément.
Très bel hommage rendu à "notre" coucou. Je pleure !
RépondreSupprimerlors de ta venue à Paris on avait justement parlé de lui qui nous reliait... d'une certaine façon. Oui, tristesse et recueillement.
RépondreSupprimerQuel bel hommage ! et pourtant j'en ai lu beaucoup depuis cette nouvelle qui m'a atteinte, moi aussi, en plein coeur.
RépondreSupprimerMerci à toi que je croise chez Lucia de temps en temps ... hélas le temps est à la tristesse et aux adieux.
merci à tous pour vos commentaires, à la lecture de la blogosphère je constate que tout le monde était unanime sur le Coucou : un Être Humain s'en est allé..
RépondreSupprimerBonjour! Vous avez un site intéressant. C'est agréable à visiter ici.
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