mercredi 11 août 2010

Billet de nuit

A l'heure où l'honnête citoyen dort du sommeil du juste;
Une HONTE! Même pas un F majuscule...
à l'heure où le Français-qui-va-se-lever-tôt est soit sur son grabat, soit dans son lit
Au moment où les hordes de délinquants, à dominante majoritairement immigrée,
sortent de leur(s) repaire(s), tels des rustres....oiseaux de proie prêts à voler;
Quand le besoin de maille se fait plus que pressant pour ces racailles;
quand un rodéo en voiture n'est, une fois de plus, qu'un nouveau moyen, pour les ordures
d'exprimer la haine, le dégoût, le rejet
de nos Belles Valeurs de Français.

Alors OUI, à ce moment là, j'avoue, toute honte bue, je suis sorti, moi aussi.
Je me suis vautré dans la sordide fange que constituent les plus sombres heures de la nuit.
de l'art de viser là où il faut
Celles réservées à la BAC, aux contrôles de pôlis', aux virées entre potes, aux coups en série
mauvais comme la gale, foireux comme l'ennui, d'une bande de voyous à mauvaise(s) (en)vies.

J'ai pressé le pas, vite vite surtout ne pas faire face
à la Horde, au grondement sauvage de la masse
d'individus louches, de prêts-à-tout pour bouffer
égorgeurs, coupeurs-de-gorge, branleurs de quartiers,
dealers de bas étage, violeurs, tourneurs-bookmakers de ces caves pleines d'humidité

Nul Karcher à l'horizon, de policier nul klaxon
je suis seul, il est deux heures, dans le quartier des Pinsons
attention au marchepied
bourgeois, bourgeois, viens par ici, que j'y mette mon poinçon
je les entends,à mon oreille qui murmurent, sinistres échansons

"Vous serez déchus! qu'importe la taille dans l'administration
désormais, si au moment des faits, il y a préméditation
les gars en armure vous trouveront, futurs bénis escadrons
ils nettoieront Nos Rues, de cette in-fes-ta-tion.

Je suis rentré chez moi, haletant, le teint cireux,le souffle coupé.
Je les entendais presque! Ils allaient m'attraper
ils m'auraient fait bondir, rebondir, et entre eux retomber
pauvre marionnette que je suis, pauvre pantin que j'aurais fait!

Enfin j'y suis! Bénie porte blindée!
Sac fébrile, clés qui tintent, battant refermé
à la hâte.
La panique aux oreilles, j'ai regardé l'horloge,elle s'est mise à sonner
Une heure cinquante-neuf. Et toujours pas de rapt!

L'heure du crime qui n'a pas eu lieu,
du délit qui a fait long feu,
d'une peur qui s'effiloche
comme le fil de bave sur la joue d'un morveux.
dééééédiiiikassss!!!

3 commentaires:

  1. Poésie sauvageonne,
    pour les chevènement, sarkozy,
    Rudes fracas, hématomes,
    dans la tronche de la voyouserie.

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  2. J'ai tout compris : Sarko voulait être policier, avoir une belle voiture avec des lumières et une sirène qui fait pin pon, ou quelque chose d'approchant (suis pas doué pour la musique). Recalé à cause de sa petite taille, il a décidé de faire président de la République pour changer ça.

    Bientôt, il pourra réaliser son rêve. La racaille n'aura plus de répit.

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  3. ahhh mike, je reste coi
    comparer jean-pierre à nicolas!
    quoique il suffit de constater
    qu'au mot "élections", les deux, jean-marie vont courtiser....

    ZapPow, et nous, aurons-nous un jour du répit? Huit ans que nous attendons, comme la racaille, des résultats qui jamais tardent à ne pas venir!

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